Anatole détraqué !

Invité

Yoann prit la main d'Anatole, en sortant du self, et se dirigea, toujours en boxer, vers l'infimerie, sans pour autant en dire mot à son nouvel ami et tortionnaire à ses heures. En chemin, il s'arrêtait quelques fois, pour déposer un bref baiser sur les douces lèvres d'Anatole, rougissant et bafouillant quelques excuses par la suite.

Pourquoi l'embrassait-il au fait ? ... il était déjà avec Yume, qui lui avait fait grand mal lorsqu'il avait appris sa liaison avec Takuto, qui l'avait légérement poussé à trompé Yume. Bref, il ne lui avait pas laissé la moindre chance de se rebéller.

Les deux jeunes gens arrivèrent bien vite dans ce lieu médical, ou Yoann força son ami à s'allonger, avant de prendre une chaise, sagement, pour une fois, et de s'assoeir près de lui, rougissant, la tête basse.

**Pourquoi j'l'ai embrassé moi !
...
Est-ce que je l'aimerai lui aussi ?
NON JE DOIS PAS !
YUME VA ENCOPE ME FAIRE DU MAL !!!**

" ...
Je ...
Je ne sais pas si je vais pouvoir rester Anatole.
Y ...
Yume va se facher tu sais ..."

Invité

Anatole se laissait entraîner, promenant autour de lui un regard éternellement étonné. La première fois que Yoann s'arrêta pour l'embrasser, il fut un peu surpris mais supposa que, finalement, cela répondait à sa question sur la nature de la relation. Dès lors, il se dit que lui et le jeune homme étaient amants.

Pourtant, il ne se souvenait pas de lui, juste de Fuû. Fuû et lui devaient être un couple libéral. Enfin du moins il l'espérait, sinon il venait juste de tromper son compagnon. Mais avait-il le droit de le considérer comme un compagnon ? Peut-être n'étaient-ils plus vraiment liés, maintenant.

Il pensait à tout cela en tenant docilement la main de Yoann, comme un petit enfant que sa mère conduisait à l'infirmerie. Lentement des souvenirs remontaient à la surface, petits à petits puis tous d'un coup.

Anatole se laissa tomber sur le lit de l'infirmerie en regardant l'ignoble film qui défilait dans son esprit, ce personnage qui agissait avec son corps. Bientôt, il éprouva une sorte de répugnance envers lui-même mêlé d'un sentiment de soulagement de ne plus être lui-même, justement.

Il se souvint alors de ce qu'il avait fait à Yoann, son dernier souvenir. Comment ? Comment avait-il pu oser faire à cela à un jeune homme si prévenant et si agréable ? Il se leva d'un bond et jeta d'un coup ses menottes et autres instruments dans la poubelle de l'infirmerie. Comment Yoann pouvait-il lui pardonner ?

Il vint vers lui, pour lui parler mais le jeune homme le devança. Partir ? Anatole, instinctivement, lui prit la main.

« Yoann ! Attends ! Je ... »

Il déposa un baiser sur sa main et se rapprocha de lui. Il rougit légèrement puis plus franchement et déposa un autre baiser, très timide, dans le cou du jeune homme avant de baffouiller :

« J'aimerais bien que tu restes ... Un peu. Si tu as peur de moi, je sais pourquoi, je me souviens mais ... mais je ne suis plus le même, je te le jure. Si tu as peur de quelqu'un d'autre je ... je te protégerai ! »

Il avait dit cela avec une lueur fougueuse dans le regard et il s'empara des lèvres de Yoann pour lui offrir un baiser afin de lui prouver l'étendue de sa conviction. Il ressentait une dette envers le jeune homme et c'était sa façon de le lui faire comprendre.

Invité

"Me ...
Protéger ?

Le regard du petit Yoann n'expirmait plsu que crainte et frayeur.

Comment Anatole pourrait le protéger si Yumr avait encore l'intention de le violenter en prétendant vouloir le posséder ?

Yoann trembla, et lâcha le poignet d'Anatole, puis tréssaillit lors de son baiser. ... Il l'aimait ?

"Anatole je .....
...
Yume il ...
...
Enfin ...
...
Il va encore me forcer à faire des choses que jeveux pas faire ...
Veux pas q'uil sache que je vois qulqu'un d'autre ...
...
Il ..."

Tout le corps du brun se mit à frisonner de peur ...

Invité

Anatole plongea son regard dans celui de Yoann et il fut frappé de voir la crainte qu'on pouvait y lire. Une crainte qu'il ne connaissait que trop bien pour en avoir été à l'origine à bien des reprises dans le passé. Mais maintenant, il était différent, il avait changé et il voulait le bonheur de son ami.

Il ne l'aimait pas ou, plutôt, il n'éprouvait pas pour lui l'amour passionné qui le liait à Fuû. C'était plutôt une affection protectrice, un peu paternelle, comme une envie de faire connaître à ce jeune homme en apparence si fragile les plaisirs qu'il méritait d'avoir.

Alors Anatole lui fit un sourire rassurant et caressa sa joue.

« Eh bien Yume ne saura au courant de rien, alors. Regarde. »

Il se détacha de Yoann et tira les rideaux de chaque fenêtre. Ensuite, il tourna le verrou pour fermer la porte à clef et revint près de lui. Il posa ses deux mains sur les hanches du jeune homme et déposa un baiser dans son cou.

« Personne ne peut nous voir. Si tu veux sortir, tu ouvres le verrou et tu sors. Mais tant que tu es là, avec moi, tu ne crains absolument rien, d'accord ? »

Il déposa de nouveau ses lèvres sur celles de Yoann et laissa sa langue s'amuser également, dans un baiser qui débordait de désir, le désir de faire connaître le plaisir physique à Yoann, comme pour se faire pardonner.

Pendant ce baiser, les mains d'Anatole soulevèrent le tee-shirt de Yoann. Les lèvres se détachèrent juste pour permette au jeune homme d'ôter complètement le vêtement avant de se rejoindre dans un nouveau baiser, encore plus sulfureux.

De nouveau, Anatole libéra la bouche de Yoann et posa une main sur le boxer du jeune homme avec un sourire tendre.

« De quoi as-tu envie ? De mes mains ? De mes lèvres ? Tu veux que je te fasse l'amour ? Tu veux me faire l'amour ? C'est toi qui décide. »

Il rapprocha ses lèvres de l'oreille de Yoann, tandis que sa main massait doucement le membre de son ami à travers le tissu du boxer. Là, Anatole murmura tout doucement, avec une évidente tendresse :

« Tant que tu es là, avec moi, tu peux connaître tous les plaisirs que tu veux. »

Et ses propres paroles commençaient à l'exciter aussi. Après tout, Yoann était séduisant et la perspective de donner du plaisir à un si charmant jeune homme ne pouvait pas le laisser de marbre.

Invité

"NON !
...
Je...
Anatole ...
...
ATTENDS !"

Yoann déscendit rapidement de sa chaise, les larmes aux yeux, puis s'écarta d'Anatole aussi vite que jamais. Il avait eur, et cela se lisait aissement dans son regard apeuré.

Il se rapprocha doucement du brun, puis pris sa main, pour ensuite l'embrasser.

"Mais je veux ...
Je veux pas ...
Veux pas que Yume me fasse du mal ...
...
...
VEUX PAS !"

Yoann ferma les yeux, puis laissa une larme s'achapper.

Un gemissement lui échappa, alors qau'il se réfugiait dans les bras d'Anatole.

"Je ...
...
J'aimerai que ...
...
tu ...
me ...
...
enfin ...
...
que tu me fasse l'amour >< !"

Invité

Le nouveau Anatole était d'une patience et d'une douceur remarquable, bref, tout l'inverse de l'original. Aussi ne s'offusqua-t-il point du rejet de Yoann. Il ne comprenait que trop bien les sentiments contradictoires qui devaient agiter le jeune homme mais il était sûr de pouvoir le protéger.

Après tout, personne ici ne pouvait les voir. Et quand bien même cela serait-il le cas que le jeune homme se sentait prêt à affronter les personnes qui voudraient faire du mal à un être aussi innocent que Yoann.

C'est donc une étreinte protectrice et chaleureuse que ses bras formèrent autour du corps du jeune homme lorsque ce dernier vint se réfugier contre lui. Il lui rendit son baiser, le faisant passionné mais tendre. Le désir commençait à envahir son corps, à sentir celui de Yoann contre le sien.

Les murmures timides de ce dernier emplirent Anatole de joie. Il déposa un baiser sur le front et murmura à l'intéressé :

« Tu vas voir ... Tu vas aimé, j'en suis sûr. »

Doucement, il se détacha de lui et ses mains caressèrent le torse mis à nu de son ami. Puis il se recula un peu et ôta sa propre chemise, révélant son agréable torse avant de se débarrasser de son pantalon et finalement de son boxer, se retrouvant nu face aux yeux de Yoann.

Son membre se tendait de désir, imposant mais aussi terriblement tentant. Il était aisé d'imaginer le plaisir que le jeune homme pouvait procurer avec des avantages aussi sérieux. Il se rapprocha de Yoann et fit glisser le boxer du jeune homme en lui offrant un nouveau baiser.

Il le fit s'asseoir sur la table d'examen et s'assit sur un tabouret pour être ainsi au niveau l'entre-jambe de Yoann. Il murmura d'une voix soudainement coquine :

« Je vais t'ausculter. »

Il écarta doucement les cuisses de son ami et embrassa délicatement la virilité tendue de Yoann, en suçotant légèrement le bout. Puis ses lèvres s'envolèrent pour embrasser sensuellement les bourses du jeune homme, dans une fièvre qui dura quelques minutes.

Enfin, Anatole atteint son véritable but. Il glissa sa langue à l'intérieur de son amant et commença à le caresser ainsi, avec une remarquable habilité. Sa main se glissa le long de la verge de Yoann, la caressant avec délicatesse, l'effleurant à peine parfois.

Anatole était bien décidé à faire durer le plaisir et à se faire pardonner auprès de Yoann. Cette infirmerie devait résonner de leurs cris de jouissance confondus les uns aux autres, il en était persuadé.

Invité

Le plaisir montair rapidement en Yoann. Les caresses d'Anatole étaite divines, et la petite furie en question ne sut combient de temps il allait tenir.

Ensuite, son futur amant le caressa plus intimement, ce qui lui fit pousser un bref soupir .... soupir de pur plaisir.

Yoann se cambra, donnant de bref coups de hanches, avant de mettre, sûrement inconsciement, poser sa douce main sur la tête d'Anatole.

"ahh...
ahh...
continue !
oui...ahhh...
ahhh !
hmmm..."

Il se cambra tout doucement de nouveau.

"Anatole !
...
...
Je...
...
Ca vient !"

Et dans un dernier mouvement de hanche, Yoann se libéra aisement entre les mains de son partenaire, le souffle encore court, les yeux voilés d'un plaisir sans limite.

Invité

Anatole sentait la verge de son amant qui palpitait dans sa main, sous les caresses sans cesse plus insistantes. Sa langue, finalement, laissa des instants de liberté à Yoann pour venir s'emparer d'un baiser goulu sur les lèvres du jeune homme, tandis que la main du brun se faisait de plus en plus rapide.

Les gémissements et les paroles de son amant, bien loin de freiner Anatole dans sa fièvre charnelle, ne faisaient qu'exciter un peu plus le désir du jeune homme. Il voulait que les cris de Yoann résonnent, en pure symphonie du plaisir qu'il l'habiterait, dans la salle, il voulait l'emporter dans des sommets de plaisir.

Il détacha ses lèvres pour laisser les mots de Yoann s'échapper, comme des perles de plaisir qui se glissaient dans les oreilles d'Anatole, embrumant toujours un peu son esprit. Le jeune homme sentit bien vite un liquide chaud se glisser sur ses mains et un sourire s'empara de son visage.

Il se releva alors de son tabouret. Cette table était à la parfaite hauteur et il déposa ses mains sur les hanches de Yoann pour l'attirer vers lui. Alors il glissa sa virilité, promesse de mille délices, à l'intérieur du corps de son amant, frémissant de tout son long à sentir ce contact si délicieux.

Il laissa à Yoann un instant pour s'habituer à cette imposante présence, faisant passer la douleur de ses baisers, tendres et passionnés à la fois, ses lèvres sucrées prenaient un réel plaisir à épouser la forme de celles de son amant, comme pour se prouver une certaine complémentarité physique.

Puis il commença ses mouvements, d'abord lents mais de plus en plus profonds. Quand l'intégralité de son désir eut rejoint le réceptacle chaud que constituait le corps de Yoann, il commença à se faire plus rapide, ses mains sur les hanches du jeune homme l'aidaient dans ses mouvements.

Des gémissements cascadaient de ses lèvres, comme une eau vive qui inonderait la salle de son plaisir puissant. Ses lèvres, parfois, s'égayaient dans le cou de Yoann, remontaient vers leurs jumelles, s'égaraient sur le torse, dans une danse fiévreuse et passionnée, exaltant le désir qu'éprouvait Anatole.

Ses mouvements se faisaient toujours plus rapides, plus insistants. Bientôt, chacune de ses caresses intérieures atteignait le point sensible de Yoann, et il se cambrait régulièrement pour cueillir toute la profondeur du corps de son amant et se l'approprier tout à fait.

Le plaisir faisait bouillir son sang et sa raison cédait le pas à la passion tant et si bien que ses soucis, ses problèmes, ses interrogations s'évanouissaient sous les caresses et les baisers, comme la flamme de la bougie était soufflée par la passionée bourrasque du vent.

Finalement, dans un ultime coup, plus profond que tous les autres, il se libéra abondamment en Yoann, laissant échapper un long râle de plaisir. Il resta quelques instants en lui, à savourer les vagues de jouissance qui déferlaient dans son corps. Finalement, il se retira et se laissa tomber sur le tabouret, le souffle court.

Il leva doucement les yeux vers Yoann, redevenu un peu timide, guettant la réaction de son amant.

Invité

En un instant, Yoann se retrouva empalé sur la virilité gonflé d'Anatole, ce qui lui fit pousser un cri de douleur. Décidement, il ne s'y ferai jamais aussi faicilement.

Il enfouit son coup dans celui d'Anatole, pour commencer à gémir tout doucement, pusi plsu fortement.

La plaisir refit rapidement partit de lui, alors qu'il bougait tout doucement les hanches, sentant le plaisir arriver sur lui en vagues de plaisir.

Quelques gemissements, et même, cris de plaisir, il se libéra sur le torse du brun, à court de souffle.

En un instant, Anatole sourit, et le monde s'illumina.

Il sourit à son tour, et se blotit contre son torse imberbe, rougissant loresqu'il se trouva nez à nez avec sa semance.

Il sourit de nouveau, la léchant du bout des lèvres ...

"Anatole je ...
...
...
Pourquoi t'a fait ça ?"

Invité

Anatole caressa doucement le dos de Yoann, tout en se rappelant des gémissements et des cris de plaisir que son amant avait abandonné à l'infirmerie, comme preuves de l'effet que lui faisait Anatole. Ce dernier était aux anges, il avait l'impression de s'être un peu racheter de tout le mal qu'il avait fait au jeune homme.

Même si, à proprement parler, ce n'était pas lui qui avait infligé toute cette douleur à Yoann, il s'en sentait comme responsable. C'était un sentiment un peu injuste pour lui-même, mais il ne pouvait s'en défaire. Alors donner du plaisir à son nouvel amant était une forme de rédemption, pour lui.

Ses mains erraient dans le dos du jeune homme, avec une douceur et une tendresse dont il aurait été incapable auparavant et dont la plupart des personnes étaient probablement incapables. De temps en temps, un de ses baisers se déposait délicatement dans les cheveux de Yoann.

Il sentait la semence chaude du jeune homme couvrir son torse et son ventre, ainsi que ses mains. Mais cela ne le dérangeait pas, bien au contraire, c'était une preuve de plus que ses caresses avaient été appréciées. Un sourire un peu satisfait orna son visage tandis qu'il serrait un peu plus Yoann contre lui.

Lorsque le jeune homme commença à lécher ce liquide qui lui appartenait, en sentant cette langue parcourir son torse, le désir reprit Anatole. Il écarquilla les yeux et rougit fortement. Il ne se pensait pas aussi endurant mais, à peine avaient-ils finis leurs ébats, qu'il se sentait déjà en forme.

Finalement, être lui n'avait pas que des désavantages. Mais il tenta de se calmer, histoire de ne pas passer pour un fou furieux de la chair. La langue de Yoann qui courait sur son torse ne l'aidait pas vraiment dans cette optique.

La question du brun le surprit. Pourquoi avait-il fait quoi ? Yoann parlait-il d'une de ses caresses en particulier ou du fait qu'il lui ai fait l'amour ? Anatole rougit un peu plus et baissa les yeux vers son amant.

« De quoi tu parles ? Si tu veux parler de ... du ... euh ... hm ... câlin ... Eh bien, je ne sais pas .... J'en avais envie et toi ... toi aussi, non ? Enfin, tu as demandé ... Je crois. Ca ... Ca n'était pas bien ? »

Son regard se fit timidement interrogateur. Peut-être, oui, que ce n'était pas bien et qu'il avait mal interprété les cris et les gémissements de Yoann. Il se mordit la lèvre inférieure, en proie au doute.

Invité

Yoann rougit à sontour, ne pouvant s'empêcher de remettre au moins son boxer et un t-shirt, par pur ... par habitude en fait. Il ne supportait tout simplement pas exposer son corps, même après une bonne patie de jambe en l'air !

Il frémit à la reponse de son amant, et se tourna vers lui, les joues terrriblement empourprés. Il voyait très bien le désir encore voyant d'Anatole, et arrivait à peine à en détacher ses yeux, alors qu'il bégayaiot des syllabes incompréhensibles.

"Je ...
Si si sisiiiii !!
...
..
Ce ...
...
C'était bien !
Très bien même !
O///O !
Mais euh ...
...
Non laisse tomber ^^' ..."

Yoann se mit à se poser des tonnes et des tonnes de questions. Anatole avait-il fait cela parce qu'il l'aimait ? Avait-il fait cela juste pour se vider dans un coin et l'oublier ensuite ? Etais-ce une maque d'amour, de mépris, ou d'amitié ?

Yoann baissa la tête, ne proie à de vives émotions. Il confondait une fois de plus amour et amitié.

Invité

Anatole rougissait de plus en plus. Il ne pouvait s'empêcher de remarquer le regard de Yoann poser sur sa virilité qui ne semblait pas disposée à retomber sagement dans l'inactivité et cela le gênait terriblement. Il aurait bien enfilé quelques vêtements mais vu le coté imposant de la chose, ça n'aurait rien caché et ça lui aurait fait mal.

Alors il essayait de faire comme si de rien n'était. Et il était notoirement difficile de faire comme si de rien était lorsque son membre se dressait outrageusement, particulièrement lorsqu'on était en compagnie d'un autre pensionnaire, dans une infirmerie où on venait de prendre un peu de bon temps.

Il fut soulagé lorsque Yoann lui dit qu'il avait apprécié ce moment. Il s'assit à coté de lui, sur la table d'examen et regarda dans le vide, battant des jambes dans le vide, tentant de prendre un air dégagé pendant que son membre exposait sans vergogne le désir qui l'habitait.

Une chose le perturbait pourtant. Quel était le sens de la question que Yoann lui avait posé pour finalement l'éluder ? Il se mit à y réfléchir mais, ne trouvant pas de réponse, il crut bon de dire quelque chose pour détendre l'atmosphère, à défaut de détendre son intimité enfiévrée.

« Moi aussi, j'ai trouvé ça bien. Je t'aime bien, tu sais. »

Il risqua un coup d'oeil timide vers Yoann, et avec une lenteur hésitante il plaça son bras autour des épaules du jeune homme avant de déposer un baiser discret et rougissant sur sa joue. Il hasarda un sourire mal à l'aise.

Il se demanda ce qui l'avait poussé à faire l'amour à Yoann. Il savait fort bien que ce n'était pas une simple question de désir charnel, même si il y avait de cela. Mais pourtant, il ne pouvait se résoudre à mettre cela sur le dos d'un sentiment de culpabilité ou d'amitié. C'était plus complexe.

De l'amour ? Mais pourtant, pourtant, ce n'était pas semblable avec ce qu'il ressentait pour Fuû. Il y avait un peu moins de passion et un peu plus de tendresse. C'était différent mais il ne pouvait se résoudre à trouver cela plus ou moins quelque chose. C'était juste différent, voilà tout.

Il passa à son tour la tête et détourna le regard, pour ne pas avoir son membre plus dressé que jamais dans son champ de vision. Son bras enlaçait toujours les épaules de Yoann et Anatole se laissait aller, sans le savoir, aux mêmes réflexions que celles de son ami.

Finalement, il ne se comprenait pas plus maintenant qu'il ne comprenait la personne qu'il avait été avant.

Invité

Citation :: "Je t'aime bien, tu sais."

Yoann rougit de la tête aux pieds, ses cheveux se dressant sur sa petite tête d'nefant brailleur.
Alors Anatole l'aimait bien ?
Il rougit de nouveau, et s'assit sur les genoux de son amant, ses jambes de chaque côtés de celle du brun, avec un petit sourire pervers.
Yoann pouvait paraître petit et sans défense, mais c'était en fait un grand pervers dessous cette couche fine.
De ses doigts agils, tremblants et timides, il prit en main le membre enfiévré d'Anatole, pour lui imprimer un va et viens de tout les diables.
Ainsi, peit-être ne se sentirait-il pas aussi ... tendu ?
Il sourit, et embrassa son amant tendrement.

"Je te devais bien ca ^^
Enfin ....
...
....

T....
..
Tu m'a donné du plaisir, à mon tour ^^' ....
...
Non ?"

Yoann sourit de nouveau, et embrassa le cou d'Anatole, tendrement, le mordillant parfois, tout pour le satisfaire quoi TT ...

Invité

Anatole suivit Yoann du regard avec perplexité. Il crut un instant que le jeune homme allait partir, trop perturbé pour rester un instant de plus en sa compagnie et il ne parvint pas vraiment à lui en vouloir : la situation était complexe pour tout le monde et il ne voulait pas lui imposer sa présence.

C'est donc avait surprise qu'il le vit s'asseoir, rougissant et timide, sur ses genoux. Anatole l'était aussi, rougissant et timide, et il déposa machinalement ses mains sur les fesses de Yoann, qu'il sentait délicieuses à travers le tissu du boxer, pour l'empêcher de tomber à terre.

Entre eux, le membre imposant de l'ancien psychopathe se dressait avec plus de ferveur que jamais, stimulé par la proximité de ce jeune homme qu'il désirait tant. Il ne semblait là que pour réclamer qu'on s'occupe de lui, qu'on le caresse, qu'on l'embrasse, comme animé d'une personnalité propre.

Anatole sentit les doigts de Yoann enserrer son sexe et il écarquilla les yeux. Il s'attendit alors à un mouvement calme et timide mais il fut aussi tôt détrompé par le rythme puissant et rapide qu'imposait la main de son ami à son désir tendu, lui arrachant un cri de plaisir.

Ses mains commencèrent à masser les fesses de Yoann pendant que Anatole, toujours rougissant, gémissait malgré lui avec force. Il était si mignon ainsi, à céder au plaisir avec une évidente timidité qui ne l'en rendait que plus excitant.

Les paroles de Yoann le firent un peu rougir, il leur trouvait quelque chose d'un peu commerçantes. Entre deux gémissements étouffés, il parvint à murmurer plus ou moins distinctement :

« Tu n'es pas ... pas ... obli ... »

Il fut interrompu par un petit cri et se cambra légèrement.

« Continue ! »

Sa faible volonté venait de céder au plaisir qui envahissait la moindre cellule de son être, le transportant à chaque caresse qu'exerçait sur son membre les doigts habiles de son amant. Le moindre effleurement lui était un délice.

Soudain, les yeux qu'il avait progressivement fermés s'ouvrirent brusquement et il se libéra dans un petit cri de surprise, sa semence venant souiller le tee-shirt de Yoann. Anatole rougit alors plus que jamais et se mit à bafouiller sur le ton de l'excuse, encore embrumé par le plaisir souverain :

« Je ... Désolé ... Je te le remplacerai ... Désolé ... »

Il baissa timidement les yeux, repoussant l'envie qui lui prenait d'embrasser tendrement Yoann. Sa virilité, quant à elle, semblait enfin se résoudre à devenir raisonnable.

Et Anatole ne put s'empêcher de songer que cette infirmerie ne manquait pas de charme.

Invité

Un liquide étrange pulsa avec force sur le t-shirt de Yoann, ce qui le fit rougir encore plus qu'avant, si tentait était-il que ce soit possible. Il baissa doucement les yeux, et constata avec joie que le membre de ce cher Anatole avait enfin repris une taille normale.

Il ferma les yeux, se plongeant dans le regard de son amant ... et l'embrassa. Lui-même ne sut pourquoi il fit cela, mais il le fit. Leur langues se mêlaient avec passion, et Yoann se sentait totalement bien.

Pour une fois, il n'avait pas peur des represailles de Yume, il n'avait pas peur de la violence de Takuto. Il n'avait peur de rien, seulement d'être encore abandonné.

Il gardait cet air dégagé et timide, mais pas trompeur. Le brun n'avait plus vraiment cette petite lueur dans ses yeux, seul la flamme de l'Amour brillait dans ses yeux.

Yoann ne fonctionnait pas très difficilement. Il usffisait de lui faire l'amour pour qu'il tombe sous le charme d'une personne. Il confondait amour et amitié, mais de toute façon, il avait été toujours comme ça ....

Quoi uqu'il en soit, Yoann retira son t-shirt, et le lança dans un coin de l'infirmerie, lorsqu'il entendit la porte s'ouvrir. Avec une vitesse incroyable, le brun descendit des genoux d'Anatole, mais se prit les pieds dans les barreaux de la chaise. Il tomba ainsi, nez à nez avec .... la virilité d'Anatole.

Et la personne entra ...

"Anatole ...
...
é__è ...."

Invité

Anatole se laissa aller au charmant baiser que lui offrait Yoann, sans complexe. Il aimait prendre du plaisir et en donner, séquelles de son ancienne personnalité, et ne voyait rien de mal dans les tendres et fougueuses étreintes, si ce n'était le fait qu'ils salissaient un petit peu l'infirmerie.

Il n'y avait pas de l'amour, au sens fort du terme, dans ce baiser, mais une tendre affection, un peu protectrice. Anatole avait envie que Yoann soit bien ou, plutôt, il se sentait le devoir de le faire se sentir bien. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, un doux sourire ornait les lèvres du jeune homme.

Il caressa doucement la joue de Yoann mais entendit la porte qui s'ouvrait. Si lui n'était pas gêné par la situation, ne voyant rien de honteux dans le fait de prendre un peu de bon temps, apparemment son amant n'était pas de son avis et venait se défaire de son tee-shirt comme d'une preuve compromettante.

Anatole tourna les yeux vers la porte mais les reporta sur Yoann en entendant le grand fracas que produisait la chute de son ami. Il rougit légèrement de la position que cela lui faisait prendre et tourna son regard vers la porte pour voir Fuû entrer.

Loin d'être gêné ou honteux, Anatole esquissa le sourire ravi de l'enfant qui voit son jouet préféré arriver. Il sauta au bas de la table d'examen et partit se lover dans les bras de Fuû pour lui offrir un baiser des plus passionnés.

Il se retourna ensuite vers Yoann et aida le jeune homme à se relever. Le fait d'être nu dans une pièce fermée avec un autre jeune homme ne semblait pas le moins du monde déstabiliser le brun.

« Fuû ! Je te présente Yoann. On faisait un câlin dans l'infirmerie. Tu veux peut-être te joindre à nous ? »

Cette simple question était posée avec une merveilleuse innocence. Ou plutôt une inconscience du fait que trouver son compagnon avec un autre homme pouvait choquer. Anatole n'avait jamais juré fidélité à Fuû et n'estimait pas le lui devoir, tout comme il laissait son compagnon totalement libre.

Alors l'idée que le médecin puisse se fâcher de le trouver dans cette situation ne l'effleurait même pas et la première de ses pensées était de réunir ses deux amants pour prendre, fort logiquement, deux fois plus de plaisir.

Il était réellement convaincu que tout ce petit monde s'entendrait le mieux possible. Peut-être risquait-il de voir ses espoirs abattus, mais il ne semblait pas pour l'instant y songer.

Invité

Fuû entra dans SON infirmerie, et trouva SON petit ami dans les bras d'un autre. Et là, une sombe colère s'empara de lui. Il serra les poigts, le regard plus noir et frois que jamais.

Jamais personne ne l'eut connu comme ça. Aussi glacial. En un instant, il prit le petit Yoann par le cou, et l'éloigna de son amour, Anatole. Il était de plus en plus en colère.

"Yoann.
J'te connaît bien petit merdeux ...
...
...
Tsss ...
...
Salopard."

Cela devait être etonnant de voir Fuû parler ainsi. Mais bon, un Fuû jaloux était un Fuû a éviter. 'un geste violent, il le rhabilla rapidement, et le mit dehors en moins de temps qu'il ne fait pour le dire.

L'infirmier sommeillait en lui une colère sans fin, qui ne semblait pas vouloir se calmer. Il s'approcha d'Anatole, les bras le long du corps et les poigts fermés.

"Je ne te satisfait pas assez ?
Faut que t'aille chercher ailleurs c'est ça ?
...
...
Tss ..."

Invité

Anatole se recula soudain, en constatant que Fuû était bien moins cordial qu'il ne le pensait être. La colère se lisait dans les yeux de l'infirmier et il lui semblait que des veines pulsaient rageusement sur ses tempes. Jamais le jeune homme n'avait vu son compagnon dans un tel état.

Il regarda sans rien faire Fuû martyriser Yoann, dans un état d'hébétude profond. Il ne comprenait pas ce qui se tramait là, sous ses yeux et son coeur lui serrait de voir son ami être traité ainsi par son compagnon, il se voyait déchiré entre deux feux sans savoir quel parti prendre.

Tout était de sa faute, il le savait très bien. Fuû n'aurait jamais violenter Yoann de la sorte, qui l'était déjà bien assez d'ailleurs, si lui-même n'avait pas poussé le jeune homme à la tentation de la chair. Ainsi donc, il était de nouveau coupable de bien des malheurs, même si c'était involontairement cette fois.

La réaction de Fuû le perturbait, il n'aurait jamais cru que l'infirmier puisse être jaloux. Dès les débuts de leur relation, il avait cru être établi comme un accord implicite entre eux que chacun serait à même de prendre son plaisir là où il l'entendait, sans avoir besoin d'en rendre compte à l'autre.

Finalement, son compagnon se retourna vers lui. Anatole, toujours nu, se sentait en véritable position de faiblesse. Ce n'était pas tout à fait vrai, il pouvait fort bien se défendre contre Fuû, il était plus résistant et fort qu'il n'en avait l'air, mais la colère vrillait l'esprit de son bien-aimé comme jamais.

Anatole recula encore et se retrouva littéralement dos au mur. Ce n'était la peur mais l'incompréhension qui se lisait dans son regard. Il murmura timidement :

« Je pensais qu'on était libres, tous les deux ... Qu'on ne s'appartenait pas. »

Il chassa d'un geste les mèches qui encombraient son visage et laissa échapper un lourd soupir. Il lui semblait que quelques unes de ses illusions, comme l'espoir de mener une nouvelle vie, différente, avec peut-être une chance de bonheur, vacillait dangereusement.

« Je croyais qu'on était ... différents. »

Il releva les yeux pour fixer son regard dans celui de Fuû et murmura lentement :

« Apparemment, je me trompais. »

Il ne dit plus rien alors, détourner le regard avec un nouveau soupir et resta là, dos au mur, nu et immobile, comme si il attendait quelque chose, des coups peut-être, des insultes sans doute, que la colère de Fuû se passe sur lui plutôt que sur Yoann.

Invité

"On ne s'appartient pas.
Non.
Certainement pas.
...
...
Mais sache simplement que ...
...
Depuis que je suis avec toi ....
J'me suis taper personne.
J'te suis resté fidèle."

Les phrases suivantes de son amant le firent rager encore un peu plus si possible. Différents ? Alors il concidérait Fuû comme différent ? Son coeur se serra et la colrèe laissa place rapidement à la tristesse. Ses yeux n'exprimait plus qu'une insondable douleur.

"Je ....
....
J'AI CHANGE POUR TOI BORDEL !
...
...
Et voila comment tu me prouves que tu m'aimes.
Je ...
JE T'AI CRU ANATOLE !
J'AI VRAIMENT CRU QUE TU M'AIMAIS !
J'ME TROMPAIS APPREMENT !'

Il hurlait, sans vraiment savoir pourquoi. Il avait mal, terriblement mal. Le coeur de l'infirmier se brisait. Cette barrière d'indifférence et de mépris qu'il s'était forgé.

Tout se brisait en lui, et quelques larmes faisaient leur apprition au coin de ses yeux. L'infirmier passa une main sur l'endroit de son corps, sur son torse, comme si la douleur de son coeur pouvait eêtre senti à travers le tissu.

Fuû aimait Anatole ... tout simplement ...

Invité

Anatole regarda Fuû avec un zeste de méfiance. Fidèle, lui ? Il n'avait jamais imaginé qu'il puisse l'être mais, à vrai dire, il n'y accordait à peu près aucune importance. Du moment qu'il était le seul dans le coeur de son médecin, ce qu'il faisait avec son corps ne le regardait nullement.

Il pensait cet avis partagé par son compagnon, considérant avec une certaine fierté cette attitude comme un pied de nez à la morale bourgeoise qui étouffait le monde mais, apparemment, il avait mal jugé de la situation et s'en retrouvait un peu déçu, il fallait bien l'avouer.

Mais cette trace de déception de ne pas être aussi différent qu'il l'aurait aimé de la société s'envola, bien vite remplacée par un insondable sentiment de culpabilité, lorsque la douleur de Fuû s'exprima par des mots, de durs mots qui tailladaient son coeur plus efficacement que les scalpels de la pièce.

Il resta un instant la bouche ouverte, sans savoir quoi répondre. Etait-ce vraiment Fuû qui doutait de son amour ? Il n'arrivait pas à lui en vouloir, il lui avait donné toutes les raisons de le faire. Il avait compris une chose, Fuû en avait compris une autre, et Anatole voyait un misérable mal-entendu les sépara aussi bien qu'une faille.

Il avait pensé qu'ils étaient libres, Fuû avait pensé qu'ils étaient fidèles. A quoi tout cela c'était-il joué ? Un regard, un mot peut-être, une expression que les deux jeunes hommes avaient compris différemment, un sentiment naturel qui s'était imposé de façon opposée à chacun d'eux.

Anatole passa une main dans ses cheveux, ramassa ses vêtements et se rhabilla lentement, en silence. Ses lèvres se pinçaient régulièrement et ses paupières papillonner, comme pour retenir les sanglots et les larmes qui voulaient se frayer un chemin pour exprimer physiquement son mal-être.

Il acheva de boutonner sa chemise et jeta un regard vide sur la salle qui lui avait semblé quelques instants plus tôt le lieu de tous les délices et qui était, désormais, étouffante, oppressante. Ses bras retombèrent, mollement, vidés de leur substance.

Les pensées se bousculaient dans son esprit et il cherchait un moyen de se faire pardonner sans pour autant parvenir à comprendre qu'il avait fait une faute. Mais il causait de la douleur à Fuû, et cela suffisait à motiver sa culpabilité.

Il tira une chaise vers lui et s'y assit avant de laisser échapper un soupir et quelques mots teintés de tristesse :

« Je pensais ... qu'on était d'accord, qu'on était libres ... je croyais ... qu'on pouvait faire ce qu'on voulait, je le croyais vraiment ... je suis désolé ... tellement désolé ... »

Puis, soudain, comme semblant reprendre de l'énergie, il se leva d'un bond, avec une flamme dans les yeux, la voix vibrant d'une vigueur nouvelle, pleine de conviction, et il s'exclama :

« Mais je t'aime ! De tout mon coeur ! C'est le seul sentiment que j'ai gardé du passé, la seule chose qui m'accorde avec ce que j'étais avant. Tu dois me croire, je t'aime. »

Et puis l'énergie repartit, chassée par le désespoir de l'instant et il se rassit sur sa chaise, attendant la juste punition qui ne manquerait pas d'arriver, des coups sans doute. Après tout, il estimait les avoir bien mérités.

Invité

« Mais je t'aime ! De tout mon coeur ! C'est le seul sentiment que j'ai gardé du passé, la seule chose qui m'accorde avec ce que j'étais avant. Tu dois me croire, je t'aime. »

Fuû releva la tête, regardant Anatole droit dans les yeux, les yeux plus sombre et noir que jamais.

Que penser ? Que son amant mentait et qu'il ne l'aimait pas. Il avait tellement changé ... changé au point de se poser des question totalement stupide.

Il ferma les yeux, dégouté de lui-même.

"Ecoute.
Moi j'avais pas prévu qu'on serait un peitt couple exemplaire.

...
...
Mais j'avait aussi prévu qu'on se trompetrai pas.

...
..
C'est la base de tout me semble-t-il.
...
...
Aparement c'est pas c'que tu pensais."

A cet instant, il aurait voulu dire : "J'te quitte". Mais à quo icela servait-il ? A accentuer la douleur ?

Elle était déja assez forte ...

Invité

Anatole releva les yeux vers Fuû. Il avait eu cet espoir romantique et un peu infantile de voir sa déclaration d'amour tout changer, mais apparemment c'était le genre de choses qui ne marchait que dans les fictions ou qui, du moins, n'arrivait qu'aux autres.

Une unique larme s'échappa de son oeil gauche pour commencer un long lent chemin, se promenant avec indolence sur sa joue, se frayant un chemin dans son cou, glissant par l'entrebâillement de sa chemise pour rejoindre son torse où elle se laissa aller, pour finir sa course dans le creux de son nombril.

Un frisson remonta en prenant le chemin inverse et Anatole passa une main dans ses cheveux, commençant à comprendre lentement, progressivement, que jamais il ne serait comme ces personnages des livres, que jamais il ne vivrait d'histoires romantiques à fins heureuses.

La fidélité, la base de tout ? Il y avait ce quelque chose de moraliste et bassement matériel dans l'affirmation qui déplaisait à Anatole. Cela réveillait chez lui cette vieille envie de fermer sa valise qu'il ne déballait jamais complètement et de s'enfuir, pour aller voir ailleurs si le monde n'était pas, par hasard, un peu plus souriant.

Mais des choses le retenaient, qui ne l'avaient jamais retenu encore. Il y avait Yoann, Fuû avant tout bien sûr, mais aussi ce pensionnat lui-même, lieu de naissance de sa nouvelle personnalité. Il ne se faisait pas d'illusions, il partirait sans doute très vite, c'était dans son sang, mais immédiatement, non, ça ne lui évoquait rien.

Mais pouvait-il rester si Fuû ne voulait plus de lui ? Aux yeux d'Anatole, les lieux et leurs occupants se résumaient un peu en la personne du médecin, pour qui il éprouvait un amour sincère. Si il pouvait cultiver cet amour et l'entretenir de loin, en espèce de souvenir qu'on cultivait du passé, par nostalgie et tendresse, un égoïsme le poussait à le vivre directement.

Mais Fuû ne semblait pas disposé à comprendre que la fidélité n'était pas la base de tout, pas pour lui du moins, et qu'il en était fermement convaincu, en toute bonne foi, sans désir aucun de lui faire du mal.

Anatole essaya tout de même de l'expliquer, sans trop d'espoir.

« Ce n'est pas ce que je pense, non ... Si on avait été clairs dès le début, je serais aller au contraire des mes convictions, je te serais resté fidèle. Sincèrement. Enfin ... »

Il laissa échapper un soupir, las de se battre contre lui-même. Se relevant, le jeune homme murmura d'une voix morne :

« Je vais faire ma valise. »

Anatole se dirigea alors vers la porte et l'évidente lenteur de ses mouvements était un signal plus que clair qui montrait bien qu'il n'avait qu'une envie : qu'on le retienne. Son romantisme meurtri s'imaginait encore quelque scène merveilleuse où Fuû le traiterait de fou, avant de le retenir pour l'embrasser.

Mais sa raison, lentement, progressivement, remportait l'éternel combat sur son imagination.

Invité

"ESPECE DE FOU !"

Fuû pluerait comme jamais, à grosse larme. Ses perles de tristesse glissaient rapidement contre sa joue. Sn coeur rassemblait lentement les morceaux, alors que son corps agissait contre son grès.

D'un geste rapide et plus tendre que prévu, Fuû courit derrirèe son amant, l'attrapa par le poignet, et l'embrassa. Un baiser fougueux et amoureux, rapide mais lent ... le genre de baisers qu'on à pas dis fois dans sa vie quoi TT ...

Puis le baiser cessa, et l'infirmier rammena son amant vers lui, contre son torse, le serrant de toutes ses forces, sans pour autant l'étouffer.

"Excuse moi ...
...
....
( nif ) ...
...
Mon amour ...
...
Je ...
...
T'en va pas, je veux pas te perdre ...
...
Je t'aime trop pour cela ..."

Une larme roula de nouveau sur sa joue pale. Le medecin se sentait tellement coupable .... pour lui, tout était de sa faute, il avait tout fait pour que tout se passe mal.

Nouveau soupir. Il en avait marre.

"Part pas ...
...
J't'en prie ..."

Invité

Oui, il imaginait bien cette scène. Fuû le traiterait de fou, il hésiterait un instant, l'attraperait par le bras et l'attirerait contre lui pour un baiser mémorable. Son coeur battrait plus vite que jamais et il se sentirait transporté vers des océans de merveilleux délices, ceux qu'on ne connaissait qu'après la souffrance.

Soudain, Fuû le traita de fou et Anatole hésita un moment. Il sentit une pression sur son bas, se retourna, fut plaquer contre son amant et un baiser indescriptible, nectar et ambroisie à la fois, acheva sa raison à coups de haches tandis qu'Anatole s'abandonnait à un plaisir sentimental sans précédent.

Le jeune homme s'appliqua à faire durer ce contact passionné et tendre le plus longtemps possible, sa langue dansait comme jamais, ses lèvres étaient des plus douces et ses mains continuaient à maintenir son amant contre lui, à sentir son coeur battre avec le sien, en symbiose.

Les lèvres se détachèrent finalement, à regret. Des larmes de bonheur inondaient les joues d'Anatole, lentes et majestueuses, chaque goutte de cette eau salée semblant sceller un pacte étroit entre les deux jeunes hommes, là, dans cette modeste infirmerie d'un pensionnat de province.

Anatole sourit aux propos de Fuû et une de ses mains vint caresser tendrement la joue de son bien-aimé. Il murmura d'une voix douce :

« C'est ma faute ... On s'est mal compris mais ... Je t'aime, tu entends ? Je t'aime. »

Il noua ses doigts à ceux de Fuû, comme si il avait noué de ce geste leurs deux âmes encore toutes palpitantes des frayeurs que les derniers moments venaient de leur causer. Anatole prit un air ferme et résolu et il déclara d'une voix assurée :

« Je te serai fidèle, maintenant, je te le promets. »

Une nouvelle vague de larmes passa sur le visage d'Anatole et il enfouit pudiquement son visage dans le cou de Fuû, se pressant toujours contre le corps de son compagnon avec ferveur. Il voulait le sentir contre lui, sentir leur impalpable union, leur amour qui avait changé tant de choses.

Anatole avait eu peur, si peur qu'un malentendu les sépare tous les deux, aux débuts mêmes de leur histoire qui semblait si prometteuse. Il se voyait déjà errer médiocrement, à droite et à gauche, en ressassant les joies de son amour perdu et enterré par sa faute.

Mais maintenant que les choses étaient clarifiées, assainies, il se sentait d'attaque pour aborder sereinement la vie. La fidélité ne lui posait aucun problème particulier, il s'agissait juste d'être clair et de fixer les limites pour ne pas laisser d'obscurités possibles.

Désormais, c'était fait. Désormais, le ciel était sans nuage.

Invité

"Mais non ce n'est pas ta faute mon coeur ...
...
Pas ta faute du tout ...
...
..
C'est moi qui devrait te laisser un peu de liberté ^^"

Fuû sourit timidement, laissant le flot interrompu de larmes de son amant le laver de ses fautes. Il se sentait de plus en plsu coupable de s'être emporté pour si peu.

Mais si peu ... lui qui était toujours à droite ou à gauche en train de violer un ou deux pensionnaires ... pourquoi devait-il blâmer son amant pour cela ? Il baissa de nouveau la tête.

L'infirmier se sentait tellement honteux ...

"C'est moi le fautif ...
...
...
Je ....
...
Je t'aime tellement Anatole ...
...
Si tu savais je ...
...
Je me sens tellement coupable !"

» Anatole Woolf
» La massacrante humeur d'Anatole