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 Anatole Woolf

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MessageSujet: Anatole Woolf   Anatole Woolf Icon_minitimeJeu 13 Juil - 16:28

Nom : Woolf
Prénom: Anatole James Harold
Age: 19 ans

Famille : Son père, Stephen Woolf, était propriétaire d'une entreprise d'import-export florissante qui plaçait la famille dans la petite bourgeoisie, permettant ainsi à la mère d'Anatole de ne pas travailler et d'élever ses deux fils qu'étaient Anatole et son frère jumeau William.

Histoire :

[Etats-Unis d'Amérique, Texas, Dallas]
[Hôpital psychiatrique de Dallas - Quartier Haute Sécurité]
[Il y a deux semaines - 13 : 58, heure locale]

Le Sénateur Fieldman, chargé par une commission du congrès d'établir un rapport sur la gestion des hôpitaux psychiatriques et autres lieux de détentions spécialisés des Etats-Unis, arpentait les couloirs en compagnie du Docteur Carver, chargé de l'Hôpital John Fitzgerald Kennedy. Le Sénateur parcourait le dossier des yeux et s'arrêta finalement, en se rendant compte qu'un détail manquait. Il arrêta le Docteur d'une main ferme.

« Vous m'avez dit avoir 108 patients.
- C'est exact.
- Je n'en ai vu que 100.
- Le huit autres sont dans le Quartier Haute Sécurité. Franchement, je doute que vous puissiez en tirer quoique ce soit.
- Je veux les voir. Ou au moins un.
- Je vous emmène voir Anatole Woolf, alors. C'est le seul qui soit encore capable de parler. »


L'air sinistre du Docteur n'était pas des plus rassurants. Les deux hommes se remirent en marche d'un bon pas pendant que le professionnel de la santé s'était mis en tête d'énumérer toutes les précautions à prendre pour l'entrevue avec le patient. Plus il parlait, moins le Sénateur avait envie de le rencontrer. Mais ce n'était pas en flanchant devant un malade mental qu'on devenait président des Etats-Unis d'Amérique.

« Avant de le voir vous ne remettrez tout ce qui serait susceptible de présenter un danger entre ses mains. Boucles d'oreilles, colliers, bracelets, bagues, épingles de cravate, boutons de manchettes, armes à feu, canif, clefs, ceinture, lime à ongle, cure-dent, briquet, allumettes, cigarettes, tabacs, pipes, scotch, agrafes, stylos à bille ou à plume, crayons à papier, crayons de couleur, colle, parfum, alcool, vernis à ongle, bas nylons, chaussures.
- Vous voulez que j'y aille pieds nus ?
- Oui. Nous vous fournirons de quoi lui faire écrire, à savoir une boule de carbone sans coin. Vous serez séparé par une vitre à l'épreuve des balles. Il y a des trous pour qu'il puisse respirer et un bac pour faire passer des objets. Ne lui passer que la boule et les papiers. Ne vous approchez pas à moins d'un mètre de la vitre. Ne touchez pas la vitre. Ne prenez rien de ce qu'il vous passera. Si il tente de vous passer quelque chose ou si il s'approcha à moins d'un mètre de la vitre, appelez le gardien. »


Les deux hommes étaient arrivés à l'entrée du Quartier Haute Sécurité. Le Sénateur, un peu pâle, se débarrassa de tous les objets susceptibles de présenter un danger, et il avait la curieuse impression d'être plongé en plein dans Le Silence des Agneaux. C'était comme si on voulait lui faire rencontrer Hannibal Lecter en personne. Il rassembla tout son courage et de sa détermination, en songeant aux élections qui approchaient.

Ils entrèrent dans un sens. Toutes les portes étaient sécurisées et des caméras filmaient les lieux sous tous leurs angles. Le Sénateur s'en sentit un peu rassuré : il ne pouvait rien lui arriver. Il allait entrer dans le couloir qui menait à la cellule du patient lorsque le Docteur lui fit part de ses dernières recommandations sur la manière de mener l'entretien avec lui.


« Il va tenter de faire prendre un tour personnel à la discussion, ne le laissez pas faire. Ne répondez pas à ses questions personnelles. Ne lui montrez rien de vous. Si c'est trop difficile, vous revenez.
- Mais qu'est-ce qu'il est ?
- Un monstre de la Nature, Sénateur, un monstre de la Nature. »


Sur ces paroles, ô combien rassurantes, le Sénateur s'engagea dans le couloir. Il se sentait déjà ridicule avec ses chaussettes, il ne voyait pas comment il pouvait paraître impressionnant, sans chaussure, cravate ni bijoux qui puissent souligner son autorité ou sa position sociale. Il tenta de faire le vide en lui et arriva face à la cellule. Une chaise en métal était posée en face de la vitre, à environ deux mètres. Mais ce ne fut pas la chaise qu'il regarda.

Non. Ses yeux étaient posés sur ce qu'il y avait à l'intérieur de la cellule.



***



[Londres, Royaume-Uni]
[Cabinet du Docteur Pulsman, pédopsychiatre]
[Il y a dix ans - 17 : 18, heure locale]

Le jeune Anatole promenait son regard si perçant sur les objets qui ornaient les étagères du psychologue. Celui-ci parcourait des yeux les tests qu'il venait de faire au jeune homme puis, lorsqu'il eût fini, il releva les yeux vers les deux parents qui, anxieux, guettaient la moindre de ses réactions. Il avait été décidé d'emmener le jeune garçon chez un psychologue quand il avait fait preuve, à l'école, d'aptitudes mentales exceptionnelles. Il s'agissait de déterminer si il était judicieux ou non de l'inscrire dans un établissement réservé aux jeunes surdoués.

Le psychologue se massa les tempes et finit par prendre la parole, d'une voix grave et usée, que l'on imaginait fort bien aller à un bibliothécaire ou un vieux prêtre, dans une petite pièce où la poussière ne serait dessinée que par les minces rayons du Soleil.


« Madame et Monsieur Woolf. Votre fils est ... Il a un QI très supérieur à la moyenne.
- Très ?
- Très.
- C'est merveilleux. »


Madame Woolf se réjouissait déjà, voyant son fils intégrer les meilleures universités, faire de brillantes études, décrocher un emploi au salaire confortable. Peut-être faire de la politique et, pourquoi pas, devenir un jour Premier Ministre de Sa Majesté. Un sourire de fierté maternelle orna ses lèvres pincées par le poids des années qui commençaient depuis peu à se faire sentir de plus en plus cruellement sur cette femme qui, jadis, avait été une des beautés de la province anglaise.

Son mari, lui, se montrait plus réservé. Il n'avait pas confiance en les psychologues et autres analyseurs d'esprit, qu'il considérait encore comme des hommes peu fiables dont le commerce était réservé aux fous. Vieilles traditions ancrées dans l'esprit populaire dont son argent ne l'avait pas encore débarrassé. Que son fils soit intelligent, c'était très bien, mais il ne voulait surtout pas en faire un rêveur. Il devait, avec son frère, reprendre son entreprise un jour.

Le psychologue, quant à lui, ne semblait pas trouver le tableau aussi idyllique que Madame Woolf, dans sa candeur provinciale, se le figurait. Il poussa un soupir et prit un air encore plus sérieux qu'auparavant.


« Madame, Monsieur ... Votre fils entre dans la catégorie qui contient les sociopathes de haut niveau à tendances perverses.
- Je vous demande pardon ? »


C'est ainsi que les rêves d'avenir des Woolf s'évanouirent. D'ailleurs, c'est ainsi que Madame Woolf s'évanouit pendant que son fils détaillait toujours avec patience les livres empilés sur les étagères du cabinet.


***



[Etats-Unis d'Amérique, Texas, Dallas]
[Hôpital psychiatrique de Dallas - Quartier Haute Sécurité]
[Il y a deux semaines - 14 : 15, heure locale]

Le Sénateur regardait l'intérieur de la cellule. Il y avait un lit, avec un matelas, un petit bureau avec une chaise, des toilettes, une étagère couverte de livres dépourvus de couverture et une chaise posée au centre. Pas de fenêtre. Tous les meubles étaient fermement boulonnés au sol. Sur la chaise qui faisait face à sa jumelle, de l'autre coté de la vitre blindée, était assis le malade qu'on disait si dangereux. Un adolescent, pas même une vingtaine d'années, au physique agréable et à l'air calme s'y tenait, jambes croisées.

Il fit un sourire d'une douceur exemplaire à l'homme qui entrait et lui désigna la chaise de l'autre coté de la vitre d'un geste gracieux de la main. Sa voix s'éleva, avec une patience douce, qui sonnait comme une caresse :


« Je vous en prie, Sénateur, prenez place. Vous me pardonnerez, j'espère, si je ne vous sers pas la main. »

Son sourire ne quittait pas son visage. Le Sénateur s'assit sur la chaise, ne le quittant pas des yeux, absolument hébété. Il ne parvint pas à prononcer un mot. Lui qui s'attendait à une espèce de brute aux allures de sadique avait en face de lui un jeune homme qui aurait été tout à fait à sa place dans les choeurs de l'église, ou bien dans une prestigieuse université, comme étudiant en littératures, par exemple.

« Je suis heureux de voir que vous allez mieux, Sénateur.
- Mieux ? »


Sa propre voix dérangea le Sénateur, tant elle lui semblait rude et désagréable comparée à celle d'Anatole. Il avait presque honte de venir le voir, presque honte des préjugés qu'il avait eu à son encontre. Il était tombé sous la coupe du puissant charisme de son interlocuteur à un tel point qu'il ne parvenait pas à lire dans l'incroyable froideur de ses yeux.

« De votre séparation avec votre épouse. Lui avouer votre homosexualité a dû être dire.
- Je ... »


Il ne songea même pas à lui demander de quelle façon il avait deviné cela. A la place, il resta là, oubliant la mission de la Commission, oubliant la dangerosité du malade, à converser avec lui, à se livrer à lui, pendant de longues minutes durant lesquelles, comparée à lui, une brebis avait plus de chance d'en réchapper sauve devant un anaconda que lui de rester maître de lui-même.


***


[Royaume-Uni, Swindon]
[Domicile des Woolf]
[Il y a cinq ans - 10 : 21, heure locale]

Les jumeaux étaient dans leur chambre, à discuter probablement. Les parents faisaient les comptes au salon, absorbés l'un dans les calculs concernant le foyer, l'autre dans ceux qui avaient trait à l'entreprise. Anatole était assis sur son lit, dans la chambre qu'il partageait depuis toujours avec son frère jumeau, William. William était allongé à coté de lui, les bras croisés sur la tête, il regardait le plafond en silence. Finalement, il se décida à prendre la parole d'une voix timide.

« Anatole ?
- Oui ?
- Tu m'aimes ? »


L'interrogé se retourna vers son frère, avec un sourire doux aux lèvres. Sans que William y prête attention, les mains de son frère étaient en train de défaire les boutons de sa chemise. Oh, eh bien, ça ne devait être qu'un jeu de plus. Son frère avait toujours des jeux bizarres, mais il ne s'en était jamais inquiété car, après tout, il ne lui faisait pas de mal. Même si parfois, il avait peur. Mais il ne disait rien et il suivait, de crainte de décevoir son jumeau.

« Bien sûr que je t'aime. Tu es mon frère ... Ma moitié essentielle ... Ma ... créature.
- Ta ... Ta créature ? »


William avait remarqué que son frère avait ce sourire bizarre et malsain qu'il lui trouvait parfois. Les propos d'Anatole l'inquiétaient un peu et il se rendit compte enfin qu'il n'avait plus sa chemise et que son frère était en train d'ouvrir son pantalon. Il sentit son coeur battre à tout rompre et sa peur l'enveloppait totalement mais, tout à la fois, il ne pouvait s'empêcher de ressentir une attente presque impatiente.

C'est cette curiosité malsaine qui le poussa à laisser son frère lui retirer son pantalon, puis le dernier de ses vêtements et à le regarder finalement quand il se déshabillait lui-même. Toujours il avait été sous l'emprise d'Anatole, plus intelligent, plus fort. Il l'avait considéré avec une béate admiration et se serait jeté d'une falaise si son frère l'avait exigé de lui.


« Oui. Ma créature. Je te possède. Tu le sais, ça, non ?
- Ou-oui ... »


Quelques minutes plus tard, les gémissements et les cris de William emplirent la maison. Ses parents se précipitèrent dans la chambre pour découvrir l'horrible spectacle d'un de leur fils en train de prendre du plaisir aux dépends du second. Ou, du moins, c'est ce qu'ils voulurent croire. Car ce qui les choqua surtout, sur le moment, c'était que les gémissements et les cris de William n'avaient rien à voir avec de la douleur. Ils étaient pur plaisir.

Toujours est-il que, à partir de cette date, Anatole fut envoyé de maisons de redressement en hôpitaux psychiatriques.



***


[Informations de 20 heures]

« Et on reste toujours sans nouvelle du Sénateur Fieldman qui avait organisé, il y a une semaine, le transfert d'un prisonnier de l'Hôpital Psychiatrique JFK de Dallas. Le transfert s'effectuait contre l'avis du personnel soignant qui encadrait le détenu depuis trois années. Le gouvernement souhaite taire l'identité du prisonnier. On sait juste qu'il alternait les hôpitaux psychiatriques depuis de nombreuses années et qu'il était emprisonné suite aux meurtres de trois de ses camarades, dans son précédent établissement. Le prisonnier aurait profité de ce transfert mal préparé pour s'évader. Base-ball maintenant ... »



Description physique : Jeune garçon élancé et svelte, Anatole présente un physique agréable à l'air calme. Ses cheveux bruns aux reflets blonds encadrent un visage aux traits fins et bien dessinés. Ses yeux, parfois recouverts de lunettes purement accessoires, revêtent une couleur pers, oscillant de façon indéfinissable entre le bleu et le vert, selon l'éclairage. Il arrive parfois que l'un soit totalement vert, et l'autre totalement bleu. Il s'habille traditionnellement d'une classique chemise et d'un pantalon confortable qu'il recouvre d'un manteau noir cascadant jusqu'à ses chevilles et sanglé à la taille par une ceinture. Il est doué d'une beauté distante mais, surtout, d'une aura de charisme naturel.

Description psychologique : Au premier abord, il apparaît comme un garçon calme et posé, d'une patience remarquable. Toujours doux et aimable, on le sent intelligent et prévenant. En réalité, il présente un fort trouble de la personnalité à caractère anti-social. Si il possède, effectivement, une intelligence absolument remarquable, il ne la met aucunement au service des autres, bien au contraire. Sa grande distraction réside dans le fait de manipuler les autres et de les posséder. Il met tout en oeuvre pour ce but, posséder les autres, et pour sa propre liberté. Fin psychologue, froidement analytique, il sait tirer partie des faiblesses des gens et n'hésite aucunement à les exploiter. Il lui arrive d'être impulsif, violent et sadique.

Aime : Jouer (avec les gens), la littérature, la musique classique et posséder les autres

Aime pas : Qu'on lui résiste, qu'on soit brutal avec lui et qu'on tente de le dominer
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MessageSujet: Re: Anatole Woolf   Anatole Woolf Icon_minitimeJeu 13 Juil - 17:07

Wouf Oo !

Quelle histoire !

Acceptée et validée ^^

Bon jeu =)
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