Pensionnat de Sukisho
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Pensionnat de Sukisho


 
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 Un peu de névrose à l'air libre

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MessageSujet: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeJeu 13 Juil - 21:46

[Réservé]

Anatole s'était effectivement évadé. Cela dit, il n'inscrivait pas cela sur son front, jugeant que ce n'était pas une idée des plus brillantes. Il avait utilisé l'argent que ses parents avaient versé sur son compte depuis sa plus tendre enfance pour financer la prestigieuse université où il aurait dû faire ses études pour mettre une distance raisonnable entre lui et la justice américaine, un peu trop regardante à son goût.

Il avait donc traversé le Pacifique et, une fois arrivée au Japon, s'était mis en quête d'un endroit fermé où la police n'avait pas l'habitude de descendre. Les nombreux pensionnats du pays lui semblaient un choix judicieux pour y couler une vie tranquille et s'amuser un peu en attendant que les services judiciaires de deux ou trois pays passent à autre chose.

Il s'acheta donc quelques affaires, prit un billet d'avion, un taxi et autres menus détails avant d'arriver, enfin, devant le pensionnat de son choix : Sukisho. De l'endroit, il ne savait que ce que la plaquette de l'école daignait dire, c'est à dire sensiblement peu de choses, mais peu lui importait. C'était reculé et tranquille, voilà tout ce qui comptait.

Il arriva finalement, par une belle matinée. Le Soleil chatouillait l'ondée verdoyante du Parc de ses rayons généreux. Le jeune homme n'avait que peu envie de se glisser immédiatement dans l'enceinte du bâtiment. Il préférait le considérer de loin, le détailler du regard et se laisser aller à rêver de ce qu'il pourrait y trouver, de nouveaux jouets peut-être.

Par jouets, il entendait camarades de classe et autres compagnons de chambrée, mais il ne faut pas lui en vouloir, il est légèrement dérangé. Toujours est-il qu'il prit sa valise et qu'elle et lui allèrent s'asseoir contre un tronc d'arbre, bien à l'ombre. Pour l'occasion, il avait ôté son long manteau et l'avait déposé sur sa malle. Une de ses jambes était repliée en hauteur et il y avait nonchalamment déposé son coude, l'autre était repliée au sol.

Et là, il commença à rêvasser.
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeJeu 13 Juil - 22:03

Fuû sortait enfin de son infirmerie, les mains dans les poches, sa longue blouse blanche a moitié ouverte, laissant entrevoir son torse imberbe, vu qu'il avait la salle manie de se déplacer toujours torse nu.

Il emit un petit sourire quand au petit vent qui soufflait sur son visage, laissant flotter dans l'air ses longs cheveux blonds, qu'il remit rapidement en ordre, ne les attachant pas pour autant.

Fuû entra donc dans le parc. Une journée bien remplie pour l'infirmier, qui avait eu beaucoup de malade à matter ... euh ... à soigner bien sur. Il remarqua bien vite un jeuen homme assez mignon, et il vint bien rapidement s'assir à côté de lui, avec un leger sourire pervers.


"Excusez moi...
La place est libre jeune homme ?
La brise souffle un peu trop ...
Je me suis donc dit que cet arbre m'en protégerai non ?"
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeJeu 13 Juil - 22:14

Anatole remarqua au loin un jeune homme qui se promenait avec cet air faussement nonchalant qui ne trompait pas. A en juger par sa manière de se tenir et de se vêtir, c'était probablement un séducteur. Sûr de lui. Sûr de sa valeur. Dominateur. Qui cherchait probablement à mettre la main sur une jeune personne innocente sur laquelle il pourrait asseoir sa supériorité physique afin de satisfaire un quelconque complexe.

Un sourire vint orner les lèvres du jeune homme. N'importe quel enfant de cinq ans doué d'un minimum de raison se serait enfoui en prenant ses jambes à son cou en voyant ce sourire et la froide intelligence qui resplendissait dans les yeux d'Anatole. Heureusement, il n'y avait pas d'enfant de cinq doué de raison dans les parages et son sourire passa inaperçu.

Lorsque Fuû fit mine de s'approcher de lui, l'expression d'Anatole changea du tout. Il prit un air formidablement innocent, ponctué d'un peu de timidité et de fragilité. On lui aurait donné Dieu sans confession tant il semblait inoffensif tant qu'on ne regardait pas ses yeux de trop près. Son regard avait en effet quelque chose de ... dérangeant.

Il prit une voix douce lorsque son nouveau jouet ... ami lui adressa la parole.


« Oui, bien sûr ... C'est vrai que le vent souffle fort. »

Il y avait dans ses propos une note de parfaite candeur. Il se serait sans doute senti très à son aise dans une compagnie de théâtre. Il esquissa un timide sourire à l'infirmier et laissa de nouveau son regard errer sur l'herbe avec une feinte mélancolie, ramenant ses genoux sous son menton, les entourant de ses bras.

Il se sourit intérieurement. Son instinct de prédateur s'était mis en éveil et il était très satisfait de sa technique d'approche.
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeJeu 13 Juil - 22:32

"Vous avez froid ?"

**Vous voulez que je vous réchaffe ?
Je m'en ferai un réel plaisir !**


Fuû le regard, ne trouvant absoulment pas que so nregard était dérangant; bien au contraire. Il emit un petit sourire tendre. Semblant, toujours semblant. Parfois, il se dit qu'il aimait faire autre chose que semblant, et de connaître le véritable amour.

L'infirmier se mit à terre, fface au ciel, qu'il regarda, et il émit un petit rire. L'amour ... qeul mot absurde ! Il rit de nouveau, et reregarda le jeune homme droit dans les yeux, comme toujours, et lui sourit.


"Si vous voulez, j'ai quelques couvertures dans ma lobe non loin de là.
Vous en voulez une ?
Auquel cas, vous pourrez visiter un peu !
Car à en juger par cette valise, vous êtes nouveau !
Moi ausii rassuee vous ^^ !"

De nouveau, il lui fit un sourire charmeur. Car il fallait bien l'avouer Fuû était un dragueur né, le genre de jeune homme qui collectionnait les hommes et les lâchaient tout aussi vite. Il ne se souciait pas des autres, uniquement de sa petit personne ... Fuû quoi Oo !
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeJeu 13 Juil - 22:47

Plus les minutes passaient et plus Anatole était conforté en son jugement sur l'infirmier. Il fut tenté un instant de rejeter son rôle et d'être ce qu'il était vraiment, de le dominer complètement et totalement, tout de suite, avec violence et sadisme. Une lueur sinistrement joyeuse embrasa fugacement son regard à ce qui lui semblait être une heureuse perspective, mais elle disparut bien vite, comme il repoussait cette idée.

Il devait garder son rôle de jeune homme timide et triste. Il n'allait pas risquer de se compromettre dès la première heure à cause de la seule expression de ses pulsions sadiques. Non, il fallait procéder avec prudence et raison. Se distraire oui, mais avec un masque. L'infirmier était très séduisant et l'idée de faire plus ample connaissance intéressait Anatole, mais il devait penser à se protéger, assurer ses arrières.

Il reprit donc son innocence et accentua son air de tristesse. Finalement, il laissa une larme rouler le long de sa joue, fit semblant de l'essuyer avec une maladroite discrétion et vint se réfugier dans les bras de Fuû sans crier gare. Déstabiliser l'adversaire, le prendre de court, lui offrir ce qu'il désire, le priver de sa chasse. Anatole était des plus excités par son petit jeu.

Il crispa une de ses mains sur la chemise de Fuû et chuchota d'une voix brisée :


« Je suis désolé ... C'est le changement ... Je ... C'est dur ... »

Il fit mourir dans sa voix dans un soupir et se lova en peu plus contre Fuû. Il était curieux de savoir à quel point l'infirmier pouvait garder le contrôle de lui-même avant de lui sauter dessus. Une curiosité et un jeu bien malsains qui, de fait, plaisait beaucoup au jeune homme.

Il se mit à penser que ce pensionnat était plein de promesses.
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeVen 14 Juil - 17:09

Fuû sentit soudainement son jeune ami fondre sur lui, s'accrochant desespérement à sa blouse, pleurant. Cela lui fit mal toutes ses larmes. Il lui caressa ses cheveux ( verts Oo ), et le serra d'autant plus contre lui.

"Aller, ca va aller ...
Ne t'inquiètes pas ..
On est pas si méchant que ça dans ce pensionnat, tu t'y fera vite.
Et puis, si ca ne va pas, je suis toujours là tu sais !
Au moindre problème, l'infirmerie est toujours ouverte ^^ !"

Le medecin en herbe embrassa son jeune patient sur le front, et le dessera doucement de leur étrainte. Non, il ne craquerai pas encore, il jouerai simplement le jeu. Bien sur, il avait remrqué le petit jeu de l'elève. Mais bon, Fuû était du genre associable, à jouer le jeu des autres.

Alors, à son tour, il se leva, et noua leur doigts amoureusement, et le serra contre son torse, souriant malicieusement, son regard se faisaint de feu ... pour faire semblant bien sur.


"Bon
Ca va mieux ?"
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeVen 14 Juil - 18:49

Les loups. Les loups aiment chasser. Ils se déplacent en meute et ne veulent pas qu'on leur offre leur nourriture, ce sont des prédateurs dont le plus cher désir, dont la plus belle occupation est de traquer leur proie, de lire la peur dans ses yeux et de la déchiqueter, alors qu'elle était sans défense.

Anatole était un loup. Un loup particulièrement dangereux, sournois et dérangé. Un prédateur hors du commun, à l'intelligence aussi aiguisée que l'était les crocs de ces redoutables canidés. Un loup qui voulait chasser et qui n'aimait pas qu'on se livre à lui, qu'on joue son jeu.

Alors quand il comprit que Fuû jouait son jeu, il se releva d'un coup. Son visage avait brutalement perdu de son innocence et de sa timidité. Il y avait dans son expression une insondable froideur sadique et comme quelque chose de sournoisement inhumain, sadique et dérangeant.


« Quel endroit navrant ... »

Sa voix avait la douceur d'un poignard de glace qui aurait été conçu spécialement pour découper les coeurs en morceau avant de le broyer, de le piétiner, de les noyer dans un ineffable désespoir. Bref, il n'était pas spécialement chaleureux.

Il ouvrit sa valise d'un coup de pied bien placé et fouilla dans ses affaires. Il en extirpa cigarettes et allumettes. Il ouvrit son paquet, extirpa une cigarette qu'il maintint entre ses lèvres pendant qu'il grattait son allumette. Après avoir allumé son bâton de tabac, il secoua son allumette pour l'éteindre et en glissa la boîte dans une poche de son pantalon.

Il referma sa valise d'un coup de pied idoine et se rassit en tailleur à coté de Fuû. Il extirpa la cigarette d'entre ses lèvres. Il y avait dans sa façon de fumer quelque chose de las mais dominateur. Il tendit son paquet de cigarettes ouvert à Fuû.


« Vous en voulez une ? »

Le jeune homme était monté dans son estime pour avoir vaguement lu dans son jeu. Bien sûr, Anatole savait qu'il était pratiquement impossible à toute personne n'ayant pas un doctorat de psychologie et de longues années d'expérience derrière elle de comprendre clairement ce qu'il était. Mais tout de même, Fuû était passé du grade d'objet quelconque à objet perfectionné.

Néanmoins, on ne pouvait raisonnablement regarder le paquet de cigarettes qu'il tendait sans se demander si il n'en avait pas empoisonner quelques unes au hasard dans le lot, juste par plaisir de se livrer à un jeu sadique.

Cela dit, ce n'était pas le cas. Une autre fois, peut-être.
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeVen 14 Juil - 21:39

Fuû sourit agréablement, fier de lui pour avoir dégradé Anatole dans son petit jeu. Il le regarda, avec ce peitt sourire amusé, comme si il narguait, avec ce petit air vainqueur aux lèvres, et prit une cigarette.

L'infirmier la porta à sa bouche, l'alluma avec une allumette qu'il prit sans demander ( oh le vilain TT ) , fit consumer le petit bâton de bois, et la porta à la cigarette, qui s'alluma immédiatement.

Le medecin en prit une bonne bouffée, avant de la relâcher, avec un air de satisfaction. Fuû réouvirt doucement les yeux, avec un petit sourire heureux.


"Aaah ...
Ca fait un bien fou !
Merci ..."

Fuû se rassit dans l'herbe, gardant ce sourire de prédateur aux lèvres. C'était un peu son secret de combat, il souriait sans cesse, pour faire bonne impression, et revelait enfin ses véritalbes intentions une fois le combat terminé.

En l'occurence, son combat était de faire tomber ce jeune homme dans ses filets. Un petit sourire prédateur appartur sur son visage, il n'en était pls uque satisfait si Anatole ne jouait pas le jeu ...
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeVen 14 Juil - 21:55

Fuû devait être inconscient. Dans le cas contraire, il se serait rendu compte qu'Anatole n'avait rien des banals pensionnaires qui se succédaient tant dans son cabinet que dans sa chambre. Il se serait rendu compte de la froide et inhumaine intelligence qui pétillait dans le regard à peine plus chaleureux que l'Antarctique du jeune homme.

Anatole avait passé les dernières années de sa vie dans une cellule cubique, derrière une vitre blindée sur trois épaisseurs, loin de tout objet tranchant ou même vaguement pointu. Des années sans voir l'ombre d'un stylo bille, d'une ceinture et même d'une paire de chaussures.

Mais maintenant, il était libre. Libre de jouer avec des couteaux, des allumettes, des scies circulaires et autres objets dont il faisait une utilisation souvent un peu douteuses. Mais il n'y pouvait rien, chacun sa manière de se distraire. La sienne laissait quelques cadavres derrière lui, rien de plus.

Il laissait sa cigarette se consumer lentement, n'en profitant que rarement. Ses yeux se perdaient dans le vide, essentiellement pour éviter qu'une pulsion meurtrière le force à crucifier Fuû sur l'arbre le plus proche pour lui enseigner de vagues notions de politesse. Anatole voulait éviter les ennuis.

Le sourire qu'arborait le blond avec affectation trompait sans doute la plupart de ses patients. Mais Anatole était un génie. Bon, un génie passablement dérangé aux habitudes sordides, mais un génie tout de même. Il laissa échapper un rire qui aurait été du plus bel effet dans une crypte et jeta sa cigarette au loin.


« Je finirai quand même par coucher avec vous un jour ou l'autre, si ça peut vous consoler. »

Il avait dit ça avec autant d'émotion que si il avait confessé à Fuû qu'il comptait faire réparer une porte, changer une vitre ou acheter un nouveau paillasson. Il finit par se relever pour aller prendre sa valise et se rasseoir en la posant à coté de lui. Il l'ouvrit, y fouilla un court instant et en ressortit une tablette de chocolat.

Il en craqua des carreaux à travers l'emballage puis l'ouvrit et l'installa entre eux deux, avant de se servir un morceau qu'il déposa sur sa langue, le savourant comme un met précieux. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas mangé de chocolat.


« Servez-vous, je vous en prie. »

Ce qu'il y avait de réellement inquiétant chez Anatole lorsqu'il se comportait sans suivre un rôle, c'était qu'il apparaissait justement très normal alors qu'on sentait bien cette espèce d'aura d'anormalité qui émanait de lui, comme une lumière noire.

Il ne dit rien de plus et se contenta d'observer le bâtiment qui se dressait devant lui, prenant de temps à autre un carré de chocolat dans la tablette, carré qu'il appréciait toujours avec cette délectation élégante.
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeSam 15 Juil - 17:55

Fuû fut prit par une envie soudaine. Il s'avança à pas de loup vers Anatole, le plqua sauvagement contre l'arbre qui se trouvait derrière lui, et l'embrassa animalement, faisant rouler avec style et puissance sa langue sur celle de son jeune ami.

Pendant que le baiser durait, l'infirmier en profita pour chiper le carré de chocolat que le jeune homme avait mis dans sa bouche. Subtile détournement d'attention pour le medecin qui, avec les années, avait appris à jouer le jeu de l'ennemi pour mieux l'attaquer.

Loin de se défaire de cette étrainte passionnée, Fuû passa sa main sous la chemise de son jeune ami, la lui retira rapidement, et l'empêcha de s'enfuir, si jamais l'envie le prenait, en lui tenant assez fortement les poignets, coinçant ses jambes en les enroulant avec les siennes.

Ainsi, Anatole était immobilisé, et un sourire des plus pervers naquit sur ses fines lèvres, alors qu'il taquinait ses deux disques de chair sur le torse de sa jeune victime. Le medecin sourit d'autant plus, s'amusant à taquiner tout les points sensibles d'Anatole, histoire de lui donner envie de lui.

Auquel cas, si il n'avat pas envie de lui, Fuû lui donnerai un viol dans les règles de l'art, le genre de viol qui vous suit toute votre vie, et donc vous ne pouvez pas vous séparer tant ce souvenir est devenu douloureux ...


"Et pourquoi pas ..
Immédiatement ?"
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeSam 15 Juil - 18:16

Anatole avait été enfermé dans une cellule dont les mesures de sécurité étaient telles qu'il n'avait plus jamais revu ne serait-ce qu'un trombone de sa vie tant on craignait qu'il s'évade avec ce simple objet. Pourtant, il se laissa totalement faire lorsque Fuû décida de se jeter sur lui.

Pourquoi ? Parce qu'il était là pour se distraire. Qu'il manipule les gens ou qu'un bel infirmier lui fasse l'amour, peu importe, du moment qu'il prenait du plaisir à l'action. Fuû restait pour lui un objet. Il était simplement passé d'objet psychologique à objet sexuel, et Anatole n'allait pas s'en plaindre.

Loin de se cacher, sa langue partit à la rencontre de celle de son nouveau camarade, s'y plaquant volontiers, suivant le ballet avec autant d'art qu'il était possible. Difficile de penser que le jeune homme avait été enfermé si longtemps. Cela dit, il avait rattrapé le temps perdu depuis son évasion.

En somme, Anatole abandonna l'idée d'éviscérer Fuû, du moins pour l'instant. Si un jour l'infirmier se révélait moins distrayant que prévu, peut-être reconsidérerait-il cet élan de générosité mais, pour l'instant, il le laissa défaire sa chemise avec un léger sourire.

Anatole n'était pas nécessairement antipathique. Il lui arrivait de se laisser aller à des moments de complicités. Mais personne ne lui faisait assez confiance pour le croire sincère, même lorsqu'il était. Toujours était-il que, en l'occurrence, il avait sincèrement envie de Fuû.

Il laissa échapper un gémissement de plaisir savamment choisi pour électriser les sens de son futur amant. Il aurait pu se dégager de l'étreinte de Fû, il était connu pour ses talents en matière d'évasion, mais il n'avait pas envie. Il voulait se laisser faire, se laisser dominer, pour une fois.


« Pourquoi pas, effectivement. Peut-être vas-tu arriver à me convaincre que cet endroit n'est pas si navrant que cela. »

Il n'y avait plus dans sa voix cette ineffable froideur, coupante et réfrigérante. Au contraire, elle était devenue douce, chaude et formidablement sensuelle, comme si d'un seul mot il pouvait faire grimper le désir de son amant.

Il se pencha à avant et passa sa langue sur les fines lèvres de Fuû, avant de s'y forcer un chemin pour voler l'infirmier un baiser torride. Il y avait quelque chose de terriblement excitant chez Anatole, peut-être était-ce parce qu'on le sentait dangereux ou imprévisible.

Lui, en tous cas, était excité par l'animalité de Fuû et commençait à se sentir bien à l'étroit dans ses derniers vêtements.
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeSam 15 Juil - 18:55

Fuû sentait bien que son amant commençait à être étroit, ce qui le fit sourire de nouveau. Il romppit rapidement le baiser, et retira les derniers vetêments d'Anatole, et empoigna d'un geste vif mais doux sa virilité dréssée, pour commençer à lui imprimer dessus un rapide rythme féroce.

Un nouveau sorurie franchit la barrière de ses lèvres, alors qi'l lrepartia tà la conquête des lèvres de son futur amant. Le gemissement de son jeune ami le laissa totalement indifférent, alors qu'il commençat lui aussi à se défaire de ses derniers vetêments.

Sa poigne, il la défit rapidement, sachant pertinement qu'Ana-chan ( huhuh j'trouvais ça mignon -^^- ) n'aurait aucun mal à se défaire de ses mains expertes. Fuû avait toujours été comme ça. A deviner ce que les gens cachaient, et lire dans leur regard pour en tirer tout ce qu'il en voulait.


Mais apparement, cette partie la se jouait serrée. Anatole n'était pas du genre à se laisser faire, l'infirmier l'avait bien remarqué. Il le laissa donc libre de ses mouvements, le retourna tout à coup contre l'arbre, et s'introduisit en lui, dans un coup de rein habile, bien placé, et rapide.

Fuû ne gémit pas. Non, il n'était pas du genre à se laisser aller pour si peu. Si peu si peu ... il était tout de même en train de prendre un jeune homme qu'il venait de rencontrer depuis dix minutes tout au plus ! A cette pensée, il fit un petit sourire narquois, pasa ses mains sur le torse d'Ana-chan, et les fit descndre jusqu'à son bas ventre.


"Tu va voir ..
Cet endroit peut avoir ses charmes."

Le medecin mit un premier coup de rein, pas pour que son amant se fasse à sa présence, simplement pour lui dire qu'il allait y allait, et qu'il ne lui ferait pas de cadeau. Seul son plaisir comptait. Il se tapait n'importe qui, et laissait totalement tomber la personne, se souciant uniquement de savori si sa chemise ne serait pas trop froissé. Assiciable et terriblement attirent. Voilà ce qu'était ce très cher Fuû.

Puis d'autres et va et viens se firent sentir. Anatole avait mal ? Il s'en fichait totalement. Les coups de butoires se firent de plus en plus violents, et un petit cri rauque passa la barrière de ses lèvres fermées. Il ne ressentait pas le moindre plaisir, enfin un peu peut-être, mais iol ne laissait transparaître aucune de ses émotions.

La sincérité des gens, l'amour, et toutes ses choses, ringardes à ses yeux, se l'interessait abolument pas. Seul le sexe et la luxure remplissait sa vie. Et ainsi, restant sur ses mornes pensées, les mains expertes de l'ephèbe partirent à la conquête du membre de son amant, le prit plsu doucement que voulu en main, tout en lui imprimant ce même rythema nimal qu'il lui faisait subir par l'arrière.


[ Me suis lâché sur le post la tiens Oo ]
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeSam 15 Juil - 19:27

Anatole se laissait faire, sans opposer la moindre résistance. Il fut soulagé de sentir ses derniers vêtements libérer son membre qui put s'exprimer à son aise, se dévoiler sur toute sa longueur. Et la Nature avait été généreuse avec le jeune homme. Un sourire froid se glissa sur ses lèvres.

Il ne marqua aucune réaction quand Fuû pénétra dans son corps. C'était comme si rien de plus ne s'était passé ou bien alors une brindille qui aurait effleuré son épaule, et encore. Bien sûr, cela lui procurait plaisir et douleur, mais il était parfaitement impossible de le deviner, tant il restait impassible.

Il laissa le médecin entamer son rythme effréné et éprouva bientôt la vive satisfaction de sentir la main du jeune homme envelopper sa propre verge pour le flatter de mouvements aussi volontaires que ceux que Fuû exerçait en lui avec tant de force.

Mais Anatole restait toujours impassible, sans cri ni gémissement. On avait presque l'impression qu'il allait bailler, prendre un magasine et se mettre à le feuilleter en attendant que les choses soient finies. Pourtant, le plaisir inondait son corps, mais croire qu'il y céderait, c'était mal le connaître.

Il posa sa main sur l'épaule gauche de Fuû et la caressa avec une infinie douceur. Du moins, jusqu'au moment où son ongle s'enfonça dans la chair de l'infirmier pour s'en retirer ensuite, laissant le sang couler sur la peau du jeune homme. Anatole se pencha et commença à lécher doucement la plaie.

Puis, au bout de quelques minutes, il repoussa violemment Fuû, éjectant ce dernier de son corps. Avec une force que sa frêle carrure ne laissait pas soupçonner, il enserra le cou de l'infirmier pour le plaquer contre l'arbre qu'il venait lui-même de quitter. Ses ongles s'enfonçaient doucement dans la peau de Fuû et une lueur sadique vint égayer le regard d'Anatole.


« Alors qu'avons-nous là ... Une pauvre petite créature incapable d'aimer et que personne n'aime, du coup. Alors elle essaye de se convaincre qu'elle vaut quelque chose, elle se complait dans la différence. »

Il relâcha l'étreinte de sa main sur le cou du jeune homme et commença à caresser son torse avec sensualité. Il était surprenant de voir comme il pouvait passer d'une innommable violence à une volupté délicatement excitante. Il se rapprocha de Fuû lentement.

« Les gens comme toi peuplent les maisons closes. Les gens comme moi peuplent les asiles. »

Il retourna Fuû et le plaqua ventre contre le tronc d'arbre. Puis il glissa toute l'imposante longueur de son membre en lui, avec une suave lenteur. Lorsque ce fut fait, un de ses baisers se déposa sur la nuque de l'infirmier, puis un autre. Il ne faisait aucun autre mouvement.

« Tu vois, nous sommes faits pour nous entendre. »

Et, pour ponctuer ses paroles, il commença de très lents mouvements en Fuû, allant et venant avec une patience d'or, tandis que ses mains caressaient le dos du jeune homme, sensuellement, suavement.
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeSam 15 Juil - 23:01

Fuû se sentait étranglé. Les mains d'Anatole lui faisait mal, et seul une petite grimace de ouleur le trahit. Lui n'avait pas passé sa vie à cacher ses sentiments. Quelque chose se brisa en lui.

Il ne servait quà meubler ? Incapable d'être aimé ? Fuû baissa la tête,
son regard devenu glacial. Quelque s'eveilla en lui, une furueur sans fin. Il fit se retirer Anatole, l'embrassa d'une façon différente, presque ... douce Oo !

La douceur se fit dans ses gestes, alors qu'il repartait doucement embrasser son cou, le mordillant affectueusement de temps en temps. Fuû voulait être tendre, sentir qu'il apparetnait à quelqu'un pour une fois, sentir qu'il vivait que pour exister dans les bras d'un autre.

Son souffle se fit plsu court, alors qu'il s'inrtroduisait pour la seconde fois dans le corps d'anatole, priant pour que cette fois, il ne s'ennuit pas trop quand même.


[PAs d'inspi TT ]
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeDim 16 Juil - 11:44

Fuû avait gagné le gros lot. Apparemment, la première personne pour laquelle il se prenait d'affection était un sociopathe recherché dans quelques pays, sadique et pervers de surcroît. Cela promettait une histoire des plus romantiques. Enfin, les roses n'avaient-elles pas des épines ? Il y avait peut-être plus d'épines que de roses chez Anatole, mais ce qui lui donnait son piquant.

Anatole, contrairement à Fuû peut-être, avait conscience de ses différences et il n'en concevait aucune culpabilité. Cela dit, c'était sans doute parce qu'il était psychologiquement incapable de concevoir les notions de bien et de mal, et de faire la différence entre l'une et l'autre.

Il laissa l'infirmier se répandre en douces caresses. Lui-même glissa une main dans les cheveux de Fuû, avec tendresse. Une tendresse non feinte mais qui avait quelque chose de voisin de la tendresse que manifestait un jeune enfant pour son ours en peluche, une tendresse possessive.

Il poussa un gémissement de plaisir quand Fuû décida de le prendre à nouveau. Il croisa ses jambes autour de la taille du jeune homme et passa ses bras autour de son cou. Il murmura à son oreille :


« Je suis là pour t'accueillir, laisse-toi aller pour une fois. Tu n'es plus obligé de faire semblant. »

Le Serpent qui avait séduit Eve devait avoir une voix approchante de celle d'Anatole en ce moment, chaude si ce n'était torride, mais tout à la fois douce. En un mot, envoûtante. Ses mains glissèrent dans le dos de Fuû, caressa sa peau avec passion.

Il voulait lire le plaisir dans les gémissements de son amant, il voulait que Fuû jouisse en lui, jouisse avec lui. Il voulait changer Fuû, l'anéantir et le reconstruire à sa manière, en faire son objet, sa peluche, sa créature.

L'infirmier venait encore de monter en grade dans l'estime d'Anatole. Si il continuait comme cela, il attendrait un niveau jamais égalé dans l'échelle de valeur du jeune homme. Peut-être arriverait-il même à se faire considérer comme autre chose qu'un objet.
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeDim 16 Juil - 19:23

Fuû entrait et sortait frénétiquement du corps d'Anatole, poussant de petits gemissements. Les mots de son amant le stoppèrent un instant, et il l'embrassa doucement dans le cou, une larme roulant sur l'épaule du brun ( on va dire ca comme ca TT ).

L'infirmier se contenta de nouer leur doigts, amoureusement, de mordiller son cou, et de donner des coups de butoirs un peu plus tendrement, tout en l'embrassant fiévreusement. La fièvre le prit, alors qu'il accélérait progressivement en son amant.

Bien des sensations et de baisers plus tard, Fuû sentait la jouissance l'envahir progressivement. Son coeur s'emballa rapidement, alors qu'il se cambra, possédant ainsi son amant de toute la longueur de sa virilité, et se relâcha dans un râle de plaisir rauque et sensuel.


" ....
Faire semblant ...
J'le fait depuis que je suis né ..."

Fuû détourna son regard de celui d'Anatole qui le destabilisait à présent, et se rhabilla rapidement. Il ne voulait pas affronter son regard. Il voulait juste repartir dans son bureau, prendre une bouteille de whisky, et se de se bourrer jusqu'à ce qu'il soit ivre mort.

Cette perspective lui parut très bonne, et il continua de se rhabller, bien que sa chemise, il la laissa toujours ouverte, pour attirer surement d'autres regards ...
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeDim 16 Juil - 21:00

Anatole accompagnait les gémissements de Fuû des siens, s'emparant de la délectable sensation de sentir son amant mettre tant de ferveur à son ouvrage. Les mouvements incessants et experts de la verge du jeune homme en lui électrisaient son corps de vagues successives de plaisir.

Ses mains courraient sur les épaules musclées de Fuû, les griffant légèrement parfois, plus par réflexe que par réelle volonté de lui faire mal. Sa langue se prêtait volontiers aux inquisitrices incursions de sa jumelle et jouait avec cette dernière un ballet gracieux et fougueux.

Anatole, lui même, ne semblait pas devoir jouir de si tôt. Il fallait dire qu'il était d'une endurance remarquable et qu'il exerçait sur son corps un contrôle rigoureux. Et en ce moment, il avait décidé qu'il priverait Fuû de la satisfaction de voir son membre expulser le fruit de son plaisir.

Il sentit en revanche celui de l'infirmier se répandre en lui et ponctua cette bien agréable sensation d'un gémissement plus long que les autres suivi d'un baiser bien plus torride que les précédents.

Il le laissa se dégager et le regarda s'habiller. Une colère sourde gronda en Anatole. Fuû espérait-il s'en tirer à si bon compte ? La virilité du jeune homme se tendait toujours droit devant lui, ayant pris toute la longueur de son avantageuse taille, et Anatole ne comptait pas laisser son amant s'en tirer à si bon compte.

Alors que le médecin s'apprêtait vraisemblablement à partir faire de nouvelles conquêtes, probablement plus dociles que la dernière en date, Anatole le plaqua brusquement contre l'arbre, enserrant son menton du main ferme et le força à plonger son regard dans le sien.


« Je ne suis pas comme ces patients que tu sautes entre deux cafés et que tu abandonnes aussi tôt après. »

Il maintenait fermement Fuû contre l'arbre mais ne pesait pourtant pas sur lui de toute sa force, comme pour laisser à son amant une possibilité de s'enfuir, si vraiment il voulait le faire, en assumant toutes les conséquences qu'aurait le fait de s'attirer l'inimité d'un psychopathe comme Anatole.

« Je ne suis pas un réservoir dans lequel tu déverses piteusement ton trop plein de semence pour combler un peu le vide de ta vie. »

Soudain, Anatole relâcha son étreinte et s'allongea dans l'herbe, sur le dos, passant un bras sous sa tête, ne semblant pas se soucier du fait qu'il était au milieu du parc, visible à tous, complètement nu. Exhiber sa puissante érection n'avait pas l'air de le déranger plus que cela.

« Mais tu peux prouver que tu n'es qu'une victime et partir, une fois de plus. Tu trouveras sans doute un étudiant à prendre sur le chemin. Après tout, ça ne te changera pas beaucoup. »

De sa main libre, Anatole empoigna son propre sexe et commença à lui administrer de lentes caresses, se procurant seul et sans complexe son plaisir. L'arrivée de qui que ce soite ne l'aurait sans doute pas perturbé dans cette agréable activité.

A vrai dire, il attendait une réaction de Fuû. Il n'était qu'à moitié sûr de le voir partir. Mais un soupçon de véritable estime pour l'infirmier entretenait en lui la possibilité qu'il puisse rester et enfin changer son mode de vie.
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeDim 16 Juil - 21:40

Fuû fut ( huhuhuh XD ! ) plaqué contre l'arbre derrière lui, violement, et il ferma les yeux, s'attendant à un chatîment autre que d'être simplement plaqué,mais rien ne vint.

Fuû se contenta de regarder son amant se caresser. Apparement, il n'en avait aps eu assez ! Et l'infimier, dans une puslion inconnue, se dirigea rapidement vers Anatole, défit rapidement sa blouse, et s'assit sur membre gonflé de désir.

Un pur cri de douleur passa la barrirèe de ses lèvres. Comme il était foutu, personen ne pourrait croire qu'il aurait mal à la moindre pénétration. Pourtant, Fuû avait habitude de mener la danse, ce qui, apaprement, n'était aps le cas présent.

Le coeur de ce pauvre Fupu battait à la chamade, il avait mal, mais se sentait terriblement bien en même temps. Un faible gemissement franchitr la barrière de ses lèvres entrouvertes, alorqs qu'il plongait son visage dans le cou d'Anatole, le mordillant pour oublier la douleur ....
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeLun 17 Juil - 11:52

Anatole était le genre de personnes à pouvoir hésiter entre les carrières de joueur d'échec professionnel, génie de l'astrophysique ou tueur en série insaisissable. Mais de tout cela il n'avait rien choisi, il ne choisissait jamais rien. Il se contentait de vivre au jour le jour, de se distraire comme il le pouvait, sans se poser de question.

La distraction du jour était Fuû. Une bien belle distraction, aux muscles soigneusement dessinés et à la ferveur sexuelle inégalable. Et cela commençait à devenir plus qu'une distraction ou même qu'un jeu pour Anatole. Il se sentait l'envie de passer du temps avec Fuû.

Oh, ce n'était pas une manifestation d'obscur sentimentalisme, ce n'était pas le genre de la maison. Anatole n'était cependant pas dénué de tout sentiment et une vague sympathie pour l'infirmier visiblement déstabilisé commençait à s'insinuer sournoisement dans son coeur.

Le bruit de la blouse qui chutait à terre le tira de ses pensées. Sa main fut dégagée de sa verge, bien vite remplacée par l'étreinte brutale du corps de Fuû qui s'y glissa. Le cri de douleur de l'infirmier ne surprit pas outre mesure Anatole ; il avait compris que le jeune homme était du genre à vouloir toujours dominé.

Il songea intérieurement avec satisfaction que pour une initiation, il devait être bien douloureux. En effet, Anatole dressait un membre des plus honorables, apte à susciter bien des fantasmes mais aussi bien des douleurs pour les hommes peu habitués à sentir une présence en eux.

Il caressa le dos de Fuû avec une douceur naturelle qui le surprit lui-même. Il voulait que l'infirmier calme sa douleur, il voulait qu'il prenne du plaisir. Aussi ne le força-t-il pas à commencer ses mouvements, non, il resta là à le serrer contre lui et à la caresser, avec tendresse.

Le gémissement de Fuû indiqua à notre aimable psychopathe que la douleur n'était pas la seule sensation à faire siège dans le corps de l'infirmier et Anatole trouva en lui une résonance de son propre plaisir. Il glissa une main dans les cheveux de Fuû et l'autre serpenta dans le dos du jeune homme.

Il resta silencieux. Aucune parole acerbe et destructrice ne franchit cette fois la barrière de ses lèvres. Il se contentait de caresser doucement Fuû, le laissant s'habituer à son imposante présence en lui, le berçant de son souffle régulier.

Bizarrement, il se sentait bien, à ce moment précis.
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeLun 17 Juil - 18:47

Fuû sentait bien cette imposante présence en lui, ce qui lui procurait une douleur qui ne voulait pas se calmer. Mais bientôt, l'infirmier se fit à cette présence en lui, ce qui lui procurra un leger plaisir, qui se transforma en un petit gemissement.

Bientôt, les hanches de Fuû se mouvèrent de leur plein grès, alors que de legers gemissements emplis de désirs franchissaient doucement la barrière de ses lèvres entrouvertes.

Puis, quelques minutes plus tard, un pur cri passa une fois de plus la barrirère de ses lèvres, suivit de bien d'autres. Cette sensation s'evertuait en lui, alors qu'il crispait ses mains autour du cou d'Anatole, serrant de temps en temps, tant le plaisir était fort.

Le medecin essayait de se retenir un minimum, mais le plaisir se rependait dans ses veines comem le venin d'un serpent, le rendant fou de désir. Ce n'était certes pas sa première fois dans cette position, mais c'était surement la deuxièmle ou troisième, l'infirmier ne comptait plsu ses rapports ... particuliers.


"Ana ..... tole ...
Aaah ... mmmh. .... gnnh ..."
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeLun 17 Juil - 20:46

Un sourire s'installa sur les lèvres d'Anatole quand les gémissements de Fuû, qui avait commencé à son mouvoir le long de son membre dans un magnifique mouvement de hanches, se firent entendre peu à peu. Voilà qu'il donnait du plaisir à ce bel infirmier sans rien faire.

Il le laissa continuer un moment, jusqu'à ce que les cris arrivent pour électriser son âme, bientôt suivi de son prénom à demi-prononcé sous les assauts de plaisir qui décuplaient sans doute les sensations de son amant.

Lui-même était aux anges. Il aimait se sentir en quelqu'un d'autre, il aimait qu'on s'évertue à lui donner du plaisir comme cela mais, surtout, il aimait en donner à ses amants. Non pas par pure affection mais parce qu'il sentait qu'alors leur bien-être dépendait totalement de lui.

Il bascula Fuû sur le dos d'un mouvement habile et ramena soudain les jambes de son amant sur ses épaules, pour pouvoir le posséder de toute sa longueur. Il commença ses mouvements en lui, les ponctuant de temps à autre de coups de langue sensuels dans le cou du jeune homme.

Le moins qu'on puisse dire, c'était que le jeune psychopathe était doué. Il avait étudié le corps humain dans ses détails, et si il employait généralement cette connaissance pour faire souffrir ses objets, il pouvait aussi les gratifier d'un plaisir magique.

Ses mouvements s'intensifièrent et son endurance ne semblait que faiblir lentement. C'était donc au bout de longs moments de plaisir réciproque, emmené aux sommets par la ferveur d'Anatole qu'il se libéra dans un ultime et long gémissement en Fuû en embrassant à pleine bouche l'infirmier.

Il resta un moment en lui, à récupérer son souffle puis se retira. Il vint ensuite se glisser contre son amant, déposa sa tête sur son épaule et une main sur l'autre épaule, où la blessure qu'il lui avait faite était toujours visible.

Aucun mot ne troubla le silence qu'imposait Anatole. Il n'avait pas envie d'être le premier à parler, il voulait voir si son nouveau jouet était vraiment capable d'évoluer ou si il reviendrait en arrière et s'enfuirait.
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeMar 18 Juil - 19:02

Les gemissements de Fuû se firent de plus en plus fort, alors que son amant basculait sur lui. Un instant, une petite vague de peur se fit voir sur son visage, mais rapidement, les succulents va et viens d'Anatole le dissuadèrent de toute peur, ne laissant place qu'à se plaisir grandissant dans son corps.

Ana-chan se libéra dans une puissant gemissement, alors que l'infirmier lui-même ne chercha pas plus longtemps à se retenir, et se déversa dans toute son intégralité sur le torse imberbe de ce qui devait être sa victime.

La victime en question était devenu l'agrésseur, et l'agresseur victime, voila qui faisait un bien beau tableau n'est-ce pas ? Quoi qu'il en soit, Fuû gémit une dernière fois en sentant toute la longueur gracieuse de son membre sortir de lui, et lui caressa inconsciement les cheveux.


" ... "

Un silence de plomb s'installa entre les deux jeune hommes, et Fupu rougit, ce qui ne lui arrivait que tout les trois siècles, ou tout les quatres, à voir.

"Euh ...
Ca va ?"

L'infirmier se maudit intérieurement pour ses paroles à la limite de la débilité. Il n'avait rien de mieux à dire, et n'avait pas envie que ce soit Anatole qui prenne la paroles en premier, bien qu'il n'en soit pas décidé ...
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeMar 18 Juil - 19:52

Anatole restait à attendre, repassant dans son esprit les gémissements de Fuû. Il essayait de se concentrer sur le caractère physique de leur relation mais sans cesse s'imposait à son esprit l'agréable sensation de la main de l'infirmier qui se glissait dans ses cheveux, avec une affection non feinte.

Fichtre-diable, il ne devait pas se laisser émouvoir ! Après tout, n'était-il pas un psychopathe ? En tout cas, c'était ce que les médecins avaient dit. Il ne pouvait donc pas se permettre de ressentir ce genre d'émotions. Et en même temps, l'idée de se complaire dans un cliché établi par un groupe de blouses blanches le révoltait.

Après tout, si il était si différent du monde que cela, pourquoi ne pas être différent même des autres malades mentaux et ressentir de l'affection pour Fuû. Pourquoi ne pas s'octroyer ce droit suprême de faire un pied de nez même à la morale des amoraux ? L'idée était séduisante.

La voix de Fuû le tira de ses pensées et il crut ressentir une pointe de malaise dans celle-ci. Il sourit, mais ça n'avait plus rien de ce sourire de prédateur qu'il arborait habituellement. Il s'approcha doucement de Fuû et s'allongea à ses cotés, attirant l'infirmier dans ses bras.


« Ca va, oui. Mais c'est plutôt à moi de poser cette question. Tu as eu mal ... J'espère que ça en valait la peine. »

Ce n'était pas une question, pas vraiment. A vrai dire, la semence de l'infirmier qui maculait toujours son torse suffisait à répondre à cette question. Bien loin d'être dégoûté par ce contact, le jeune névropathe le trouvait tout à fait excitant.

Il serrait doucement Fuû contre lui, caressant légèrement sa peau de ses longs doigts fins. De temps en temps, il déposait un baiser sur son front, et il se dégageait de lui quelque chose de rassurant. Peut-être parce qu'on sentait qu'il était dangereux et que l'avoir à ses cotés le rendait dangereux pour ses ennemis.


« Et ton épaule ? Ca va ? »

Il faisait allusion à la blessure qu'il y avait pratiqué. Peut-être devrait-on y apposer un pansement, pour éviter que ça ne s'infecte. Mais après tout, c'était Fuû le médecin, il saurait bien quoi faire.

Fuû qui venait d'atteindre dans la hiérarchie sociale d'Anatole un grade que ce dernier ne pensait même pas y avoir placé. Celui d'être vivant. Anatole se promit d'écrire à son ancien asile de détention pour leur raconter cela et les narguer un peu.

Il s'était échappé de leurs murs, il s'était échappé de leurs règles et de leurs stéréotypes. Il était libre. Même si il devait être le seul à s'en réjouir.
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeMar 18 Juil - 21:42

"Mon épaule ?"

Fuû n'avait même pas remarqué sa blessure. Il lança un petit regard ignorant à son épuale, et remarqua que cette dernière saignait abondament. Il souffla, sa blessure, il s'en fichait royalement.

"Ah ouais ...
...
Baaaah non ca me fait pas mal ...
...
Un petit pensement et ca ira ^^
..."


Fuû entendit l'autre question de son amant quand à savoir si il avait eu mal durant la pénétration de ce dernier en lui. A cette question, l'infirmier se mit à rougir violement, et se mit à bafouiller, ce qui le ft encore plsu rougir et bafouiller, et ansi desuite.


"Ah ...
Euh ...
...
N ...
Non ...
Ce ...
Ca va ...
Ce ..
Ou ca vallait la peine !"

Le medecin mit une main sur son front, comme pour se calmer, mais le contrôle de lui-même était bel et bineperdu depuis l'instant ou il avait apperçu Anatole.
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MessageSujet: Re: Un peu de névrose à l'air libre   Un peu de névrose à l'air libre Icon_minitimeMar 18 Juil - 23:51

Anatole suivit le regard de Fuû sur le sang qui coulait le long de l'épaule du jeune homme. Ce n'était pas vraiment le genre de choses à l'effrayer. D'abord parce qu'il en était à l'origine et ensuite parce qu'il avait fait pire, bien pire. Des images défilèrent dans son esprit, des images du genre à empêcher les gens de dormir pendant des semaines, et cela lui laissa un sourire sur les lèvres.

Il chassa tout de même ces pensées, de peur d'être pris de pulsions similaires. Il n'avait pas vraiment envie d'éviscérer Fuû, enfin pas tout de suite. Plus tard, quand il ne servirait plus à rien, peut-être. Mais Anatole doutait que ce jour arrive prochainement, l'infirmier était devenu son être vivant. Le premier.

Le rougissement et le trouble de son amant l'attendrirent. Du moins, autant qu'il était possible d'attendrir un anaconda, mais tout de même. Un sourire doux se dessina sur ses lèvres et il tendit le bras vers la tablette de chocolat toujours ouverte pour en glisser en carreau dans sa bouche.

Il vola ensuite les lèvres de Fuû dans un baiser où sa langue vint glisser la friandise dans la bouche de son amant. Il fit durer un peu l'étreinte de leurs lèvres avant de les séparer. Ses mains continuaient à caresser le dos de son amant avec passion.


« Bon. Il me faudrait une chambre. Et une douche, aussi. »

Il se releva et s'étira, faisant jouer ses muscles sous le regard du médecin. Il fouilla dans ses affaires et en sortit un mouchoir avec lequel il essuya sommairement la semence de Fuû qui souillait encore son beau torse. Il se rhabilla ensuite.

Lorsque ce fut fait, il se retourna vers son amant et lui adressa un autre sourire, dans lequel transparaissait une pudique affection.


« J'ai besoin d'un guide, pour tout ça. Volontaire ? »

Il pouvait très bien de se débrouiller tout seul, mais il préférait avoir Fuû à ses cotés. Cela dit, si l'infirmier voulait partir, il le laisserait sans doute faire sans être méchant. Enfin, pas trop méchant, en somme. Juste un peu, pour faire bonne mesure.

Anatole n'avait absolument aucun problème avec le fait que Fuû s'amuse à droite à gauche, lui-même faisait la même chose. Et puis l'infirmier avait déjà beaucoup progressé pour la journée.

Néanmoins, il espérait bien que celui-ci le suive. Pour mieux découvrir les douches et sa chambre.
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