Pensionnat de Sukisho
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 Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte.

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MessageSujet: Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte.   Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte. Icon_minitimeJeu 3 Aoû - 21:46

[PV : Anatole ]

Fuû partit de sa chambre, main dans la main avec son amant, Anatole. Ils avaient décidés, tout les deux, d'y aller en petit couple exemplaire. Ils étaient tout les deux, main dans la main, et Anatole portait une salopette tout à fait saillante.

L'infirmier sourit de toutes ses dents, sentant ses hormones en manque d'affection lui lançer un appel au secours. Il souris, et se laissa aller un instant, en plaquant soudanement son brun contre une des parois du rocher géant que constituait la grotte maudite.


"Ah !
J'espère que le monstre de la grotte se montrera !
...
...
...
Aaah !
Rien que d'y penser, j'me sens tout excité !
>< !"

Fuû ressemblait à un petit enfant, fan de film d'horreur, et en manque de ce genre de films d'aillleurs. Le medecin sourit, et noua ses doigts à ceux d'Anatole, souriant tendrement.

Il se sentait heureux, heureux tout simplement d'aimer une personne qui le comprenait. L'infirmier partit en courant vers le fond de la grotte, puis revint, embrassa son amour, et lui glissa doucement à l'oreille.


"Tu devrai t'habiller plus souvent comme cela ..."
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MessageSujet: Re: Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte.   Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte. Icon_minitimeVen 4 Aoû - 12:15

Anatole avait noué ses doigts dans ceux de son compagnon et était parti, heureux et le coeur léger, le long des couloirs de la bâtisse, jetant des sourires éclatants aux personnes qui les croisaient et qui, bien souvent, les couvaient de regards bordés d'une envie profonde et dévorante.

Il était difficile de ne pas les envier. Ils étaient tous deux fort séduisants et l'amour qui les unissait semblait presque palpable, formant une aura brumeuse autour d'eux, explosant de bonheur dans toutes les directions, avec un sourire tranquille et un peu souverain, comme si rien ne pouvait les attendre.

Anatole ressentait cet étrange sentiment de fierté, percevant le couple qu'il formait avec Fuû en une sorte d'accomplissement de son être. C'était quelque chose auquel beaucoup de personnes aspiraient et qu'il avait réussi à obtenir, sans trop d'effort finalement, et cela le confortait dans son optimisme naissant.

Tout occupé à soigner la joie qui emportait son coeur, il ne prêtait guère attention aux chemins que prenait son bien-aimé, menant la marche, pour les conduire dans cette mystérieuse grotte maudite, qui faisait tant parler les habitants de la région et surtout les pensionnaires.

Les adolescents aimaient à s'y glisser la nuit pour combler le manque d'excitation qui traversait si souvent leurs chairs juvéniles. Les frissons que leur procurait la supposée existence d'un monstre les projetaient en héros des fictions horrifiques qui avaient bercé leur jeunesse.

Anatole, lui, restait plutôt détaché de ces considérations enlevées et trépidantes d'une jeunesse dont il n'avait, finalement, jamais partagé l'esprit. Mais si cela pouvait faire plaisir à son compagnon, il ne voyait aucune objection à se glisser dans ce vaste rocher pour y chercher une hypothétique chimère.

D'objections, il en eut encore moins lorsque, arrivé dans la grotte, Fuû décida qu'il serait bon de le plaquer conre la paroie rocheuse. Un sourire éclaira les lèvres d'Anatole et il passa ses bras autour du cou de son amant.


« Si le monstre se montre, tu as intérêt à me protéger. »

Il esquissa un clin d'oeil et afficha un sourire attendri en contemplant son bien-aimé qui gambadait dans la grotte, avec la même excitation que l'enfant qui s'enfonce, trépignant d'impatience, dans une sombre forêt dont les dangers ne sont, en réalité, que quelques blaireaux mal-réveillés.

La soudaine innocence de son compagnon berçait le coeur d'Anatole d'une sorte de tendresse ambiante, et il ne parvenait pas à ôter ce sourire doux qui occupait ses lèvres depuis quelques minutes. Toute maudite que soit cette grotte, elle lui semblait bien paisible en ce moment.

Il déposa ses mains sur la taille de Fuû lorsque celui-ci revint vers lui et répondit avec beaucoup de ferveur à son baiser. Un sourire, plus polisson, se glissa sur son visage à la remarque de son ami et il murmura à son tour :


« J'ai encore bien des vêtements excitants ... Mais sache que, en ce qui concerne celui-là, je n'ai rien en dessous. Absolument rien. »

Un nouveau clin d'oeil se chargea de ponctuer cette phrase. Anatole tourna le dos à Fuû afin de s'adosser au torse de son amant. Il prit les mains de ce dernier, les glissa dans les ouvertures latérales de la salopette pour venir les déposer sur son ventre.

Poussant un soupir de satisfaction, le jeune homme interrogea pensivement :


« Alors comme ça, elle est maudite, cette grotte ? »

Lui qui venait d'arriver dans la région n'était pas encore au fait des légendes locales et, après tout, il ne demandait qu'à être plus amplement renseigné sur le folklore du coin.
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MessageSujet: Re: Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte.   Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte. Icon_minitimeVen 4 Aoû - 18:14

"Interessant ...
...
Cette salopettte me plaît enormement ..."


Il ponctua cette phrase d'un baiser tendre, et laissa son amant se fondre contre lui, et il rougit lorsque ses mains se retrouvent sur une patire de peau nue.

Il n'avait vraiment rien dessous !

Fuû déglutit lentement. Ses hormones en manque net d'affection et d'autre chose ( si vous voyez ce que je veux dire ¬¬ ... ) lui lançait des appels de plus desespérés !

Que faire ? Lui sauter dessus tout de suite ou pas ? Ses reflexions furent entrecoupés par une vague géante, sortit d'on ne sais ou, qui l'engloutit, le mouillant de la tête aux pieds.


"TT ..."

Fuû raga intérieurement, lançant un caillou dans la mer, qui été non loin d'ailleurs.

"SALETE D'EAU !!!"

Il se calma, tentant d'essorer sa chemise, qu'il retira, rageant toujours. Et puis, la nuit arriva rapidement ... trop rapidement. Tout n'était que pénombre, mais Fuû y voyait parfaitement dans le noir.

"Anatole ?"

L'infirmier le trouva, et se lova contre lui, tout sourire. Un bruit sourd se fit entendre, puis un second. Il serra d'uatant plus son amant contre lui, legerement .... effrayé.

Un espèce de calamar géant sembla sortir de l'eau ... ou peut-être étais-ce l'ombre d'une vague ? Quoi qu'il en soit, Fuû se pelotenait de toute ses forces contre Anatole, tremblant.


"C'ETAIT QUOI CAAA ??!!!"
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MessageSujet: Re: Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte.   Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte. Icon_minitimeVen 4 Aoû - 19:12

Anatole sentait bien que sa tenue affriolait son amant et, pour tout avouer, c'était le but qu'il avait eu en la mettant. Susciter du désir chez Fuû était toujours pour lui une source de satisfaction et sa garde-robe s'y prêtait, fort heureusement, à merveilleuse aussi ne comptait-il pas s'en priver.

Il renversa la tête en arrière pour regarder son amant, placé derrière lui, avec un sourire câlin.


« Si tu es sage, je te montrerai plein d'autres vêtements. »

Il allait tendre le cou pour lui voler un baiser qui ponctuerait parfaitement cette déclaration lorsqu'une vague fondit sur eux pour les engloutir un instant. Anatole fut séparé de son amant par le flot impétueux qui ne dura, heureusement, qu'un court instant mais suffisant pour les laisser tous les deux tremper.

La nuit arrivait rapidement, d'ailleurs. A vivre en ville, on oubliait deux choses : que la nuit venait vite et qu'elle était noire. Très noir. Contrairement à son amant, Anatole n'était pas du tout nyctalope. Enfin, il ne pouvait pas non plus cumuler tous les exceptions mentales et physiques du monde.

Sa belle salopette ruisselait piteusement. Cela dit, il n'en était que plus excitant, mais cela ne le préoccupait plus vraiment, en cet instant. La marée qui montait et qui pouvait fort bien obstruer l'entrée de la grotte prenait une place toujours croissante dans son esprit et il commençait à trouver l'idée de se promener ici mauvaise.

Il entendit qu'on appelait son nom. Il se tourna vers l'endroit d'où provenait la voix et cria :


« Par ici. »

Il ne tarda pas à sentir contre lui la rassurante présence du corps de son amant. Son regard se promena autour de lui et il ne discernait plus que les vagues formes des rochers de la grotte. Tout cela n'était pas pour le rassurer, vraiment.

Sa peur n'en était pas vraiment une. C'était plutôt une inquiétude froidement rationnelle de se voir mourir noyés si ils ne sortaient pas pendant qu'il en était encore temps. Les craintes de son amant semblaient nettement plus fantaisistes et reliés au monstre de la grotte.

Ce genre de fariboles ne prenait pas vraiment sur Anatole. Il sentit son amant crier et se réfugier contre lui. Un sourire glissa sur ses lèvres, finalement ce serait à lui de le protéger pour de bon. Il le serra contre lui pour le rassurer.


« Du calme, Fuû. La marée monte et la nuit tombe. Si on ne sort pas rapidement, on va finir noyés. Ca serait un peu dommage, parce que je projetais de faire l'amour avec toi ce soir. Alors si tu vois une sortie, ça ne serait pas de refus. »

Cela dit, l'idée perverse de se voir coincer dans la grotte avec Fuû toute une nuit s'insinua dans son esprit. Peut-être que l'eau n'emplissait pas totalement la cavité et qu'il restait des parties au sec où on pouvait se ... réchauffer mutuellement.

Mais il n'était pas d'humeur à prendre le risque.
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MessageSujet: Re: Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte.   Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte. Icon_minitimeVen 4 Aoû - 19:22

Comme prévu, Fuû se calma. ll restait tremblant tout de même. MAis bon, le plus important était qu'il s'était calmé. D'une voix mal assuré et legerement tremblante, il parla, tout doucement, puis plus fortement.

"La ...
...
La marrée ne rentre pas dans la grotte ^^
...
Des couples se sont retrouvés plusieurs fois coincés des nuit et des nuits entières, mais ne se sont jamais noyé.
T'inquiètes pas ...
...
Quand au problème de faire l'amour ...
Quelques rochers ne vont pas nous en empêcher non ? "


Il ponctua cette petite phrase pleines de sous entendus par un clin d'oeil. Sans plus attendre, il embrassa son amant, se réchauffant contre sa peau chaude.

L'eau l'avait completement refroidit. Encore une chose qui n'allait pas chez le medecin. Dès qu'il y avait un peu d'eau qui lui tombait sur le coin du beigneur, il grelottait comme si il était en été et qu'il faisait moins trente-cing degrès dehors.

Hmbref. Le baiser cessa, et la flamme du désir se ralluma soudainement dans les yeux de l'infirmier.


"N'ais-je pas raison ?
...
...
Euh ..
...
Sauf si tu veux pas bien sur ..."
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MessageSujet: Re: Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte.   Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte. Icon_minitimeVen 4 Aoû - 19:35

Anatole était légèrement attendri par la peur un peu naïve de son compagnon. Il ne s'attendait pas du tout à le voir prêter foi aux légendes locales et à céder à la panique à cause d'un vague son dans une grotte. Ca l'amusait un peu et l'attendrissait beaucoup, et il se sentait le devoir de le rassurer.

Ce devait être le cas, car le médecin parut un peu se calmer. Ces propos confirmèrent à Anatole que, malgré la panique, Fuû n'avait pas perdu le nord en ce qui concernant le caractère excitant de sa salopette. Voilà qui était rassurant : si Fuû pensait à faire l'amour, alors c'est qu'il allait bien.

Anatole le serra un peu plus fort contre lui.


« Bon, eh bien si les roches ne nous empêchent pas de faire l'amour, on peut supporter tout le reste. »

Le jeune homme se laissa aller au baiser de Fuû. Contrairement à son amant, l'eau ne lui faisait pas un effet aussi réfrigérant et, de toutes façons, la présence de son compagnon à ses cotés suffisaient à attiser chez l'adolescent des passions bien plus brûlantes que le Sahara lui-même.

Preuve en était sa désormais légendaire salopette le tissu mouillé commençait à se tendre pour témoigner de son désir. Effectivement, Anatole n'avait pas menti en promettant à son bien-aimé qu'il ne portait absolument rien en dessous. Et il comptait bien le prouver avec force arguments incontestables.

La seule chose qui l'ennuyait, dans tout cela, c'était la nuit. Il n'aimait pas ne pas pouvoir voir le corps de son amant, cela ôtait un peu de son plaisir. Il caressa le torse de Fuû et se rendit compte que celui-ci devait avoir enlevé sa chemise, car il rencontra sa douce et agréable peau.


« Tu as parfaitement raison. Le seul problème, c'est que je ne vois rien. Je ne voudrais pas me tromper en toi et un rocher. C'est que tu es parfois aussi dur qu'un rocher, tu sais. »

En tous cas, l'obscurité ne l'empêchait pas de faire des allusions coquines. Ses lèvres reprirent possession de leurs jumelles dans un baiser volontairement excitant. Il était merveilleux, comme cela, avec son unique salopette, tout mouillé, luisant d'eau, le tissu violemment tendu à l'entre-jambe.

Sa main fit sembler de tâtonner dans le noir et se posa sur l'entre-jambe du pantalon de Fuû. Elle commença à masser doucement et Anatole prit un air de fausse perplexité :


« Ca, par exemple, je ne sais pas ce que c'est. Un rocher, peut-être. Tu as une idée ? »

Finalement, malgré tout, cette grotte ne manquait pas de charmes, quand on cherchait bien. Et Anatole cherchait toujours lorsque l'envie résonnait dans son corps. Ce qui arrivait, d'ailleurs, bien souvent.
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MessageSujet: Re: Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte.   Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte. Icon_minitimeVen 4 Aoû - 23:28

Fuû poussa un leger gemissement étouffé, le jeu d'Anatole était tout à fait plaisant décidement ! Bref. L'infirmier embrassa son futur amant à pleine bouche, sentant le rythme de son coeur, son coeur qui n'appartenait qu'à Anatole.

Un sourire espiègle se dessina sur son visage déjà peint d'une expression purement pervers, le genre d'expression qui donnait plus envie de lui sauter dessus qu'autre chose.

Le medecin glissa ses mains coquines dans le dos de son amour, puis les fit glisser à l'intérieur de la saloptte divine, ou il y trouva la virilité de son brun drôlement tendue.


"Tiens !
...
Il me semble avoir aussi trouvé un rocher ...
...
Mmmh ...
...
Il vaut mieux tater pour voir ce que c'est réellement ..."


Fuû entama un bref mouvement de va et viens, pour savoir réellement bien sur hein ! N'allez pas vous immaginer que Fuû était un pervers digne de ce nom ? ... Ah si ? Bon bon.

Doucement, ses lèvres descendirent le long du coup du brun, pour y déposer de bref baisers, souriant.


"Je sens que cette nuit va être passionnante ..."
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MessageSujet: Re: Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte.   Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte. Icon_minitimeSam 5 Aoû - 18:18

Anatole avait l'air de se dire que ce rocher méritait plus d'attention que les autres puisqu'il commença à détacher le pantalon de Fuû avant de le laisser glisser au sol et de reprendre son délicieux massage au travers du tissu du boxer du jeune homme, avec son éternel sourire amusé.

Il était heureux de faire découvrir à son amant des situations nouvelles. Il en éprouvait le besoin, d'ailleurs, sachant comme Fuû était coureur. Il avait ce désir un peu fou de réussir à le combler, à lui faire découvrir des sensations qu'il n'imaginait pas, des sensations plus excitantes que celles qu'il avait connu.

C'était une forme de légitimité charnelle du point de vue d'Anatole et son plaisir passait du coup en second. Encore une preuve qu'il avait bien changé, ce genre de pensées ne l'aurait jamais effleuré, auparavant. Mais c'était un changement, encore un, dont il était ravi et qu'il souhaitait développer.

Il laissa échapper un gémissement en sentant les mains de Fuû se glisser sur ses fesses, la salopette se prêtant parfaitement aux inquisitions sensuelles auxquelles se livrait avec délice son amant. Un nouveau gémissement lui échappa lorsque ce dernier trouva le chemin de sa virilité durcie.


« Hm ... Dur comme c'est, ça doit être du granit. »

Il finit, n'y tenant plus, par descendre le boxer de Fuû, le laissant complètement nu. Il n'y voyait presque rien et cela avait quelque chose de plaisant, finalement, car il lui semblait que ses autres sens s'en trouvaient un peu améliorer. Le contact de la peau de son amant sous ses doigts était merveilleux.

Ses doigts enveloppèrent le membre adverse et lui imprimèrent un mouvement identique à celui que Fuû exerçait sur son propre sexe. Les lèvres d'Anatole vinrent s'emparer de celles de son amant dans un baiser passionné qui confirmait que la nuit, effectivement, serait des plus intéressantes.

Finalement, Anatole détacha ses lèvres et chuchota :


« Je suis sûr que tu connais ... une autre grotte. J'aimerais la visiter, si c'était possible. »

La voix d'Anatole avait ce quelque chose de chaleureusement tentateur et, pour en appuyer les propos, un des doigts du jeune homme se glissa en son amant. Il aimait découvrir cette douce grotte et l'envie de prendre possession de l'infirmier lui torturait le bas ventre, excité par ses gémissements.

La marée continuait à monter mais ni l'un ni l'autre n'y faisait attention. Ils étaient bien plus préoccupés par les découvertes géologiques de premier ordre.
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MessageSujet: Re: Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte.   Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte. Icon_minitimeDim 6 Aoû - 0:22

Les gémissements de l’infirmier se firent un peu plus rapides et légèrement plus sensuels. Son souffle devint rapidement saccadé, alors que ses mains avaient de plus en plus de mal à soutenir le rythme qu’il insufflait sur le rocher … euh … sur la virilité tant adoré du médecin de son amant.

Décidément, pensa le médecin, cette grotte avait tout de plaisant, il faudrait revenir plus tard ! Des pensées plus perverses les unes que les autres se succédèrent dans son esprit un peu tordu, certes, mais pervers. Les mains du brun s’apprêtaient à accélérer, lorsqu’une vague de plaisir le submergea, et qu’un véritable soupir de plaisir franchit la barrière de ses lèvres pulpeuses.

Réciproquement, Fuû offrit à Anatole le plus sulfureux baiser qu’il avait en rayon, pour nouer leur langues et leur passion, créant chez l’infirmier un tourbillon de sensation incroyable, semblant l’emporter au loin, loin de tous ses sentiments douloureux.


"Mmmh …

Ah oui …
Je … aah … je crois que ça serai intéressant …

Mmmh …
Effectivement … »

Un nouveau soupir de satisfaction passa la barrière de ses lèvres.

Fuû aimait Anatole plus que tout décidément …
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MessageSujet: Re: Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte.   Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte. Icon_minitimeDim 6 Aoû - 12:00

Les gémissements de Fuû, étouffés dans des soupirs chargés de sens, avaient tout pour exciter Anatole. Le sang du jeune homme lui semblait bouillonner dans ses veines et tout son corps réclamait son amant, avec une rage fervente et dévorante, à laquelle on ne pouvait rien opposer.

Anatole avait rarement connu cela. Peut-être était-ce l'amour qu'il éprouvait pour son amant qui rendait les contacts charnels qu'il entretenait avec lui si agréables, peut-être était-ce simplement Fuû qui était plus doués que ses précédentes conquêtes, mais en tous cas, il vivait en plein rêve.

Lorsque le médecin sembla s'accorder avec ses envies, Anatole ôta ses deux mains du corps du jeune homme et fit glisser les bretelles de sa salopette sur ses épaules. Le vêtement dégringola sur le sol, laissant le corps nu d'Anatole épouser l'obscurité ambiante de la caverne.

Soudain, sans prévenir, il plaqua Fuû contre une paroi et lui offrit un nouveau baiser, toujours dans le même ton que ceux qu'ils avaient échangé auparavant. Ses mains glissaient sur les hanches de son amant avec une ferveur amoureuse qui ne trompait pas sur ses désirs.

Les doigts de l'ancien psychopathe se posèrent sur les cuisses de Fuû et Anatole souleva son amant, l'amenant à croiser ses jambes autour de sa taille. Alors le jeune homme pénétra brusquement l'infirmier en l'embrassant de nouveau, avec une sauvagerie animale des plus excitantes.

Il se retira aussi tôt et le pénétra de nouveau, répétant son petit jeu à plusieurs reprises. L'ombre de la grotte donnait à la nouvelle perversion d'Anatole quelque chose de mystérieux qui avait tout de séduisant. Sa langue courait désormais sur le cou de Fuû tandis qu'il s'abandonnait aux délicieuses sensations.

Finalement, il rentra en son amant pour de bon et ses mouvements, animaux et sauvages, commencèrent, avec force et passion. Si il n'y avait pas là de tendresse, ça n'en était que plus excitant. Anatole procurait un plaisir profond, sauvage et indompté, un léger goût d'inconnu en somme.

Des râles de plaisir s'échappaient de ses lèvres qui venaient, de temps à autre, s'emparer fougueusement de celles de son amant, dans un ballet de la passion, comme un hommage à la dévorante ferveur de leur amour.

C'était à se demander si le monstre de la grotte n'était pas Anatole. Si c'était le cas, et si il se comportait toujours de la sorte, il y avait fort à parier que les gens auraient bien plus envie de visiter l'endroit, à l'avenir.
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MessageSujet: Re: Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte.   Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte. Icon_minitimeLun 7 Aoû - 21:40

Tout à coup, Anatole entra sauvagement en Fuû. Ce dernier ne put retenir un cri de douleur. Et à cet instant, il voulait que tout cesse, que les mouvements animales et un peu trop rapides à son goût s'arrête ... car la douleur était insupportable.

D'inssassiables gemissements de douleur s'éhcappaient d'netres les lèvres de l'infirmier, alors qu'il tentait desespérement de les cacher en gemissements de plaisir.

Mais il n'était pas dupe, et sachait que son amant s'en rendrait compte et ralentirait le ryhtme ... ou tout du moins, il l'espérait fortement. Dans un dernier effort, il fit en sorte qu'Anatole se retire, les reins en feu.


"Euh ...
...
...
Attends ...
...
C'est douloureux dans cette position ...
...
Mets toi derrière moi, ca sera moins douloureux ..."

Fuû se mit devant son amant, dos à la paroie de la grotte, puis se refit pénétrer par Anatole, d'une façon brutale, de nouveau. Un gemissement de douleur lui échappa, bien vite suivi par d'autres ...

Le plaisir l'envahissait tout doucement ...
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MessageSujet: Re: Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte.   Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte. Icon_minitimeMar 8 Aoû - 11:43

Anatole était envahi de plaisir mais il sentait bien que quelque chose n'allait pas. Les gémissements de Fuû n'avaient pas cette excitante saveur sucrée qu'il leur connaissait d'habitude, et il lui semblait que, des deux, il était bien le seul à profiter pleinement de cet instant.

Il rougit lorsque son amant lui demanda de se retirer et s'exécuta aussi tôt. Il avait encore tout fait rater, de nouveau il avait causé peine et douleur à une personne qui ne le méritait pas, de nouveau il avait échoué dans sa tentative d'être autre chose qu'un corbeau des tempêtes.

Un océan de culpabilité l'envahit, aux flots grossis par les assauts orageux de son passé, souvenirs intarissables qui le travaillaient sans relâche. Des larmes coulèrent lentement sur ses joues et un instant il fut heureux que Fuû soit retourné. Comme ça, il ne pouvait pas les voir.

Il se laissa de nouveau guider en son amant et reprit ses mouvements mais, cette fois, les rôles étaient inversés. Si Fuû prenait du plaisir, Anatole n'en ressentait aucun et ses caresses profondes n'étaient le fruit que d'une activité mécanique, sans envie ni désir, perturbé par la noirceur de ses pensées.

Il lui semblait tout à coup que cette grotte était de plus en plus petite. Il sentait les parois fondre sur lui, peu à peu, se rétrécir pour l'étouffer. Il se sentait piégé, abandonné à la puissante pression de ce monstre rocheux qui devait sans doute être prêt à s'écrouler à tout instant.

Anatole se retira soudainement de Fuû et recula de quelques pas, inspirant profondément pour essayer d'attraper de l'air qui ne lui venait pas. Il avait déjà connu ces sensations, dans des ascenseurs, des cabines de douche ou encore dans des métros.

La claustrophobie n'était pas rare lorsqu'on avait passé de nombreuses années confiné dans une cellule sans espoir d'en sortir ou même de grappiller par la fenêtre les quelques détails d'un paysage extérieur lointain, sans avoir vu ne serait-ce qu'un arbre ou un brin d'herbe durant des mois.

Anatole n'était plus en état de penser et la panique le prenait. Il ne voyait plus rien, l'obscurité était complète. Il n'y avait que le bruit des flots qu'il supposait monter inlassablement et les échos de la grotte qui parvenaient à ses oreilles comme autant de menaces.

Il tâtonna à l'aveuglette dans le noir, cherchant Fuû mais il ne parvint pas à le trouver. Alors il s'assit simplement par terre et fondit en larmes, laissant éclater le flot des tensions qui avait été contenu depuis tant et tant d'années.
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MessageSujet: Re: Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte.   Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte. Icon_minitimeMer 9 Aoû - 21:38

Fuû sentait les assaults d'Anatole puissant mais ... mais quelque chose n'allait pas. Il entendiat les larmes de son amour, et le plaisir retomba d'un coup ( fort Fuû, fort U.U ).

Il attendit patiemement que son amour se retire, pour le prendre dans ses bras, mais celui ci s'était déja eclipsé. Grâce à sa super vision ( bionique XD ... ah non TT ), Fuû retrouva rapidement le jeune homem recherché, et s'appricha de lui, après s'être sagement rhabillé, ou partiellement en tout cas.

L'infirmier s'assit aux côtés d'Anatole, se rapprocha doucement ( en sautillant sur ses fesses XD ! ... #SBAAA# ). Doucement, il fit en sorte que son amant tombe sur son épaule, pour finallement l'envelopper de ses bras proteteurs.

Fuû croyait que tout était de sa faute, alors, il ressera son étrainte, avec un pointe de culpabilité dans la voix ... ainsi que dans les yeux.


"Anatole je ...
...
Gomen ( = pardon ).
Je ...
...
Dit moi si j'ai fait quelque chose de mal mais ...
...
Pardonne moi si c'est le cas ..."

[Aucune idée UU ]
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MessageSujet: Re: Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte.   Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte. Icon_minitimeJeu 10 Aoû - 11:19

Des murs, partout des murs. D'épaisses parois rocheuses qui empêchaient l'air d'entrer, qui s'effondraient les unes sur les autres pour refermer les passages, les voies vers la liberté, c'était ce que voyait Anatole ou plutôt ce qu'il ressentait, enveloppé par l'angoissante et profonde obscurité de cette grotte.

Ses yeux essayaient tant bien que mal de se frayer un passage dans le noir mais l'ombre seule parvenait à envelopper ses sens et la seule sensation qui parvenait était celle de l'étouffante atmosphère qui l'amenait à suffoquer en dépit du bon sens, étreint qu'il était par sa peur.

Il sentit des pas non loin de lui et supposa qu'il devait s'agir de Fuû. Il ne croyait pas au monstre de la grotte, la grotte elle-même lui semblait un monstre et sa peur panique le prenait tout entier sans qu'il puisse s'en défaire, semblable à une substance visqueuse qui imprégnerait sa peau.

Il se maudit intérieurement d'avoir accepté de venir ici. L jeune homme se savait claustrophobe mais cultivait toujours le fantasque espoir de vaincre cette peur tant il éprouvait le besoin, encore plus aujourd'hui que jadis, de dominer son esprit et d'avoir tout son contrôle.

Mais c'était un combat perdu d'avance contre la part inconsciente de son esprit et il ne pouvait que renfiler sa salopette et s'asseoir dans le noir, tremblant et apeuré. Il lui semblait entendre à chaque instant les grondements menaçants de la grotte qui s'effondrait sur lui.

Il sentit une main enserrer ses épaules et déposa bien volontiers sa tête contre celle de Fuû agité par des sanglots et des frissons qui cascadaient dans son corps, témoin du malaise qui l'étreignait et emportait les lambeaux de sa raison décharnée.

Les mots de Fuû arrivèrent de loin mais ce fut un son, un instant plaisant auquel Anatole se raccrocha pour se laisser guider vers une lumière intérieure susceptible de lui faire retrouver un peu de sa volonté perdue entre les murs de ce réceptacle rocheux.

D'une voix faible il chuchota :


« C'est pas toi, c'est moi. C'est ... Je suis ... »

Il inspira à fond, non pas pour trouver du courage mais bien pour rassembler un peu de cet air qu'il croyait lui manquer. Sa sensation de suffocation, quoique fictive, était bien présente, preuve de la puissance de conviction de l'esprit sur le faible corps humain.

Il se serra un peu plus contre Fuû et murmura :


« ... claustrophobe. »

Un nouveau sanglot parcourut son corps et sa peur refusait de s'estomper, même en se lovant contre la rassurante chaleur de Fuû. Finalement, la nuit serait peut-être moins agréable que prévue.
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MessageSujet: Re: Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte.   Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte. Icon_minitimeVen 11 Aoû - 23:45

"Ah je comprends mieux ..."

Fuû réfléchit un instant, embrassa Anatole, se détacha de lui avec un sourire tendre, puis alla se jeter à l'eau. Tout habillé. Alors, en rigolant comme un bossu, il fit des grands signes de mains.

Ridicule tentative, quand il repensa soudainement que son amour ne voyait rien dans la nuit. Il reposa sa main dans l'eau, flottant desespérement, puis se mit ç hurler, sans raison précises.


"VIENS TE BAIGNER MON AMOUUUR !!!
...
L'eau est super bonne en plus !
...
..
Fait chaud dehors =w= !"

Fuû remonta à la surface, les cheuex trempés, et ses vetêments lui collant au corps, vers Anatole, pour le reprendre dans ses bras, tendrement.

"Aller mon coeur, faut qu'on bouge d'ici !
...
...
J'aime pas te voir comme ca !"

Chose étrange, Fuû s'inquiètait pour autre chose que lui-même. Rare chose chez cet étrange personnage...
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MessageSujet: Re: Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte.   Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte. Icon_minitimeSam 12 Aoû - 20:57

La liberté. Papillon fragile et éphémère que la plus imparfaite des cages suffisait à rendre captif à jamais. Anatole désespérait de s'envoler sur les ailes de cet oiseau merveilleux dont il n'avait jamais vu que des promesses, des éclairs aux couleurs chatoyantes s'éloignant toujours de lui, comme pour lui faire ressentir l'étendue de sa frustration et de sa douleur.

Il avait été enfermé, tant de fois et tant de façons. Bien sûr, il avait connu les prisons aux murs épais et vitrés derrière lesquels se pressaient les psychologues qui se penchaient sur son cas. Il avait connu de nombreux murs et des nombreuses portes, de nombreuses grilles et de nombreux gardiens.

Mais hors de cela, c'était son propre esprit et sa maladie qui l'avaient retenu captif d'une réalité tronquée et imparfaite. Il avait vu le monde comme un ennemi, comme un jouet, il n'avait jamais connu que des rapports de domination, il n'avait jamais connu le mal ou le bien. Il avait vécu dans la maladie sans l'accepter.

Maintenant qu'il en était libéré, il vivait prisonnier de la culpabilité et des souvenirs, hideux corbeaux des tourmentes, qui se bousculaient en bataillons horribles à l'intérieur dans son crâne, sans qu'il puisse nourrir l'espoir de les en chasser. Son excellente mémoire était sa nouvelle geôle.

Et cette caverne, incarnation matérielle de la somme de ses souffrances, lui apparaissait semblable à un monstre exigeant qui voudrait l'avaler, le broyer entre ses dents rocheuses pour réduire son être à une purée dont le jus, le nectar serait cette absence de liberté même. La captivité était son essence.

Mais il y avait entre les barreaux serrés de sa cage un mince fil d'or, tel celui que Thésée se fit offrir, qui flottait au gré du vent, changeant mais constant. Une lumière, un espoir unique et fragile auquel il voulait s'accrocher de toutes ses forces, une clarté rare qu'il voulait s'approprier à tout prix.

Il entendit la voix de cet espoir, répercutée en échos par les parois de la caverne, l'appeler au loin dans le son chaotique de l'eau. Anatole sortit de sa rêverie et se rendit compte que Fuû n'était plus à ses cotés et cette simple absence physique suffit à lui faire retrouver un peu de son angoisse.

Il ne se le fit pas dire deux fois et se précipita dans l'eau pour revenir se blottir contre Fuû, après avoir erré à l'aveuglette dans l'onde perturbée qui avait cessé d'emplir la grotte et se maintenait à un niveau régulier, agitée par le flux et reflux de la mer.

Anatole trouva enfin, dans l'obscurité complète, le corps de son amant et se réfugia tout contre lui.


« Fuû ... Ne m'abandonne pas. Pas maintenant. Pas maintenant. J'ai besoin de toi. »

Anatole s'accrochait à son amant comme à une bouée. Mais ce lien n'était pas que l'assurance physique de ne pas mourir noyé dans la mer, c'était également le symbole sentimentale, le point d'ancrage de son être intérieur, l'assurance de ne pas se perdre dans son orage personnel.

Sa bouée et son phare.
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MessageSujet: Re: Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte.   Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte. Icon_minitimeSam 12 Aoû - 23:17

Fuû nageait tranquillement dans l'eau tède, lorsqu'il entendit un 'PLOUF' royal. A ce bruit, il se dit que son amant était dans le coin, et il se dirigea vers lui, se repérant au bruit des vagues se repercutant sur le corps de son amant.

Ainsi, l'infirmier le prit dans ses bras, le serrant contre lui, remontant au bord, sur la petite berge. Les deux hommes, enlacés, s'allongèrent sur l'herbe fraîche du crepuscule.

Fuû serra d'autant plus Anatole contre lui, repensant inlassablement à ses mots. Il pensait qu'il allait l'abandonner ? Le medecin baissa la tête, resserant son étrainte d'autant plus.


"Ecoute ...
...
Tu sais ce que je ressens pour toi n'est-ce pas ?
...
Ca implique également le fait que je ne pourrai pas t'abandonner.
...
Jamais. "

Fuû approcha doucement son visage de celui de son aimé, le coeur battant. On aurait dit premier baisers de deux adolescants dans la force de l'âge.

Il sourit à cette vision, et noua leur lèvres, leurs souffles et leurs doigts. Fuû avait cette sale manie de toujours nouer mes doigts de ses amants. En l'occurence, son eul amant était Anatole en cet instant, et cela ne lui plaisiat que d'autant plus.

Lentement, l'infirmier rompti le baiser, et se détacha lentement du brun, tout en gardant leur doigts noués. Il se mit à parler, doucement, pour ne pas briser la magie de l'instant.


"Aller, on sort d'ici avant que tu ne tombes dans les pommes ...
Tu veux aller ou ?"
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MessageSujet: Re: Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte.   Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte. Icon_minitimeDim 13 Aoû - 12:09

Anatole se laissa guider vers la berge, à peine plus rassurante que l'eau tumultueuse. Son esprit s'embrouillait pleinement et il lui semblait que les choses extérieures se fondaient les unes dans les autres, formant un flux de matière indistinct et menaçant ; roche avec eau, eau avec herbe, rien n'avait plus d'existence propre que celle de la Matière.

Il aurait aimé connaître le Néant, l'absence d'existence ne serait-ce que pour se laisser glisser sur les rives reposantes du rive, là où rien ne serait venu le contraindre et l'oppresser, trouver dans la non-existence une satisfaction perverse et un peu dominatrice mais surtout le plaisir égoïste de la liberté.

Rien n'était plus éloigné de ce désir un peu fou que les sensations présentes, ce magma dégoulinant et possessif qui l'emportait tout entier et éloignait de son esprit la flamme vacillante et fragile de sa raison, la noyant sous un flot de perceptions sensorielles plus ou moins erronées.

De tout cela, il commençait à avoir du mal à se détacher lui-même des choses et la seule entité qui lui apparaissait avoir une existence propre ou, plutôt, mériter une existence propre et se l'approprier par cette volonté même était Fuû, qui se détachait de ses perceptions comme un phare se détachait, pour le marin égaré, de la nuit opaque et menaçante qui couvrait les océans.

Si Anatole se raccrochait toujours à Fuû et lui vouait une confiance aveugle, il n'était guère plus en état de formuler des raisonnements construits et corrects qui auraient pu l'amener à la simple conclusion que non, Fuû ne l'abandonnerait jamais parce qu'ils étaient essentiels l'un à l'autre.

Mais Anatole ne réagissait déjà plus que par impulsions nerveuses et raccourcis spontanés, sautant d'une pensée à une autre comme un disque rayé sautait d'une piste à une autre. Il n'avait de l'extérieur plus que des impressions et de l'intérieur plus que des expressions soudaines et incontrôlées.

Semblable à une bête traquée, il se sentait pris dans l'oppressant piège de la caverne. La trappe s'était refermée sur lui et Fuû était l'unique espoir d'évasion. Une évasion physique de la caverne et une évasion intellectuelle de son passé, sous la forme de la rédemption qu'il estimait l'infirmier seul en mesure de lui offrir.

Anatole propulsa ses aspirations dans le baiser amoureux que lui accordait son compagnon, signant là, pour la première fois peut-être, le pacte de leur amour et de leur union. Aucun mariage ne lui aurait semblé plus plein de vérité que cet échange de respirations, au fond du caverne, en proie à un amour total et réciproque.

C'était un pacte que leurs propres lèvres et leurs propres doigts scellaient plus efficacement que n'importe quel cachet de mairie. C'était une vérité, un serment devant ce qui les dépassait mais, et c'était le plus important, devant la vérité fondamentale de leurs êtres individuels et de leur être commun.

Si une quelconque divinité existait, il y avait dans ce baiser quelque chose de divin, une essence plus superbe et merveilleuse que l'humanité elle-même. Peut-être cela naissait-il de cette union généreuse et désintéressée de deux êtres, cet accomplissement mutuel qui n'était que la conséquence d'un sentiment encore plus fort et plus grand : l'amour.

Anatole sentit leurs lèvres se détacher et il lui sembla que son calme revenait, un peu. Leurs lèvres s'étaient séparées et pourtant le jeune homme sentait toujours la puissante union qui avait vu le jour dans l'obscurité totale de la nuit, aussi douce désormais qu'elle avait été auparavant menaçante.

Anatole se pressa contre Fuû, pour se l'approprier tout à fait.


« N'importe où, allons n'importe où. Du moment que je suis avec toi. »
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MessageSujet: Re: Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte.   Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte. Icon_minitimeMer 16 Aoû - 19:12

[ Je te laisse poster au parc ^^' pas trop l'temps moi désolééé >O< ! ]
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MessageSujet: Re: Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte.   Anatole, Fuû, et le monstre de la grotte. Icon_minitime

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