Alors que le soleil s’était couché depuis peu, un nouvel occupant du pensionnat de Sukisho se rendit dans le parc de l’établissement, à la recherche de calme et de tranquillité. Vêtu d’un pantalon noir et d’un tee-shirt moulant tout aussi noir, Alexander s’approcha d’un arbre, les mains dans les poches. L’obscurité régnante ne le gênait pas, au contraire, cela le détendait. De sa main droite, le jeune homme sortit une cigarette de son paquet et son briquet avant de la mettre dans sa bouche…
Tranquillement, Alexander s’adossa à un arbre, face à la pleine lune qui commençait à se montrait dans le ciel dégagé, et ferma les yeux tout en restant silencieux. Le léger vent qui balayait l’étendue de verdure fit voletait ses cheveux noirs tandis que le britannique jouait avec un couteau. Ne faisant pas attention aux nombreuses blessures que l’on pouvait voir sur ses bras, Alex’ s’enfonça le couteau une fois de plus dans la chair, laissant le sang couler sans le quitter des yeux.
* Ils étaient obligés de choisir ce pensionnat ? Où il n’y a pas de chambres individuelles ? Tout pour me faire… *
Enervé, le jeune homme s’entailla une nouvelle fois le bras, plus profondément qu’à son habitude. Mais ce n’était pas grave, au contraire, cela lui faisait du bien. Tranquillement, Alexander s’assit contre l’arbre où il se trouvait et jeta son mégot de cigarette un peu plus loin. La douleur devenait de plus en plus insoutenable, mais cela aider l’anglais, cela l’aider à oublier ses problèmes personnels et ce fichu pensionnat.
Comme je disais, Alexander ne se souciait plus de rien, jusqu’à ce que son portable se mit à vibrer dans sa poche. Rapidement, il saisit l’appareil et décrocha. C’était sa mère qui voulait prendre de ses nouvelles. C’était ironique ça comme situation, la personne qui l’envoyait dans ce trou était celle qui s’inquiétait pour lui. Et puis quoi encore ? Après une conversation très rapide avec Catherine, le britannique raccrocha et lâcha son portable dans l’herbe.
S’il avait eu la force, Alexander se serait encore entailler le bras. Mais non, il ne pouvait pas tellement la douleur était forte, et puis, à quoi bon risquer sa vie ? Alors qu’il savait très bien que s’il mourrait personne ne s’en occuperait, même pas Catherine ou Daisuke… Son regard sombre posé sur la lune, le jeune homme resta immobile, la respiration lente, le bras en sang, ce qui était tout à fait normal pour le britannique…
[Libre ^^]