Le repos de l'ange

Invité

Yoann sentit une présence rassurante autour de lui, sur lui. Un instant, il gémit de peu, mais se ravisa en sentant les muscles puissants de son amant le rassurant.

Doucement, son rêve cessa, et il ouvrit les yeux, mais dormait toujours. Car effectivement, notre petit Yoannou nationale était ... somnambule, et se réveillait souvent en plein milieu de la nuit.

Et cette fois, il alla directement vers les poches de son veston, pour y trouver une arme, un neuf millimètre, un revolver magnifique, chromé, l’arme d’un professionnel.

Car affectivement, le brun n’avait pas osé avouer à Yume qu’il était un espion à l’ordre national, et qu’il travaillait pour le gouvernement, en tant qu’espion.

Alors, l’arme en main, il tira un coup de feu en l’air, ce qui le réveilla net. Les yeux grand ouverts, et l’arme en main qu’il s’empressa de cacher, il regarda son amant, embêté.

« Yu …
…
Yume ?
…
Où on est ? »

Invité

Yume sentit son amant frémir, puis ouvrir les yeux.
Le professeur l'aperçut mais ne bougea pas, le laissant s'éveiller.

C'est alors qu'il comprit que Yoann souffrait de somnombulisme.

Aussi il le laissa se lever en reculant sur lit. Il était bien connu qu'il ne fallait pas réveiller un somnombule.

Il laissa son amant se lever et alla vers ses vêtements avant de tâtoner le tissus.
Yume l'observa, intrigué, et le vie soudain sortir une arme de poing.

Un colt, un neuf millimètre, sans chevron, automatique et léger. Une arme utilisé par les hommes de la sécurité.
A l'armée il disposait de fusil et non de PP7.

Yume se leva, doucement, craignant soudain que le brun ne fasse une bêtise avec cette arme.

Quand soudain ce dernier la pointa vers le plafond et tira.

Le coup fit un trou au dessus de lui, éclatant le placoplâtre.

Alors qu'il ouvrait de grands yeux ronds et en demandant ou il se trouvait, le professeur se précipita vers lui pour lui ôter son arme.

La lançant dans le couloir de l'infirmerie il tourna ses yeux clairs vers son amant.

"Rien......Yoann, que faisais tu avec une arme dans tes vêtements!

Invité

Tout s'embrouillait dans la tête de ce pauvre Yoann. Il ne savait plus vraiment où il était, et pourquoi son arme s'était retrouvé dans les mains de Yume.

Mais tout s'éclaira soudain, et la mémire lui revint.

Il se mit à rougir, bafouiller quelques excuses, mais al fièvre le clouait sur place. Alors, difiicilement, les jambes tremblantes, il se dirigea vers son lit, où il dormait encore quelques instants plus tôt, et s'y allongea, lassement ,le rouge aux joues.

"Yumeeee...
Faut que je te dise ...
...
Mais ne le répète à personen ou je pourrai avoir de graves ennuis ...
...
...
Je ...
...
Je suis un espion à la solde du gouvernement.
Je travaille pour mon père, qui dirige une entreprise gouvernementale ...
...
Ne le répète à personne ...
...
Je t'en prie ..."

Invité

Yume vit son amant le regarder avec de grands yeux éberlués.
Puis fiévreux il partit se rouler dans les draps à nouveau, faiblement.

D'une petite voix il avoua à Yume qu'il était espion à la solde d'une organisation secrète.

Le professeur revint s'asseoir à ses côtés cette fois espérant qu'il dormirait.

Alors qu'il l'écoutait, il finit par répondre.

"Ne t'inquiète pas je ne le dirais à personne.............mais c'est dangereux d'avoir une arme armée de plus dans un lieu comme celui ci. Un faux pas et tu pourrais tirer de travers pour te blesser ou blesser quelqu'un d'autre.
Quelle est donc ta mission? Pourquoi est tu ici?

Il prit sa main pour la caresser doucement en le regardant d'un air tendre et sérieux.

"Tu sais que j'ai intégré un service de l'armée et du gouvernement moi aussi. Tu peux me le dire.

Invité

"Ma misson ?"

Yoann se retourna, a nouveau cet air adulte sur le visage. Sa mission ? Il n'en vaait pas de réelss ...

"Mes missions tu veux sans doute dire ....
...
Père m'appelle presque totues les nuits pour aller en effecuter une.
...
...
Et toutes les nuits, il me viole.
...
Impresionnat hein ?"

Il sourit, sadiquement, et se leva du lit, encore chancelant, la fièvre ne le faisant pas tenir debout. Il s'accrocha à son amant, poru venir se blottir dans ses bras.

Il étais las de cette vie ...

Invité

Yume soupira longuement.
Tout ceci n'avait aucun sens.

"Si tu vas dans le lit de ton père de force ou non, pourquoi as tu une arme si tu n'es censé que faire cela?

Il répondit à son étreinte.

"Sais tu au moins ce que cela signifie de porter une arme? De prendre la vie de quelqu'un? En plus c'est illégal et inutile si l'on est civil. Arrête ça maintenant et choisis toi même ce que tu veux faire dans ta vie. Et il n'y a pas de mais on as tous le choix. Ne me dis pas que je peux pas comprendre. Ma vie n'a pas toujours été rose non plus.

En disant cela il avait laissé ses cheveux retomber devant son visage alors qu'il sentait son amant se lover au creux de ses bras.

Invité

"Je ne veux pas prendre la vie de quelqu'un !
...
...
La TARV, l'agence ennemie de la mienne, la VRAT, a des agents postés un peu partout, je dois donc me défendre en permanence.
...
A ton avis, pourquoi n'ais-je jamais dormié avec toi en solo ?
Parce que je dois sans cesse partir en mission ...
...
Et cet arme est le dernier cadeau de ma mère ..."

Yoann baissa la tête. Depuis qu'il avait appris la mort de sa mère qu'il aimait tant, le jeune espion ne cessait de penser à elle. Elle lui manquait terriblement, et cela se lisait aisement sur son visage en cet instant.

Alors, lentement, il se lova un peu plus contre Yume, respirant son odeur qu'il aimait tant. Et doucement, un tendre sourire naquit sur ses lèvres fines.

La situation ne le faisait pas sourire au contraire, mais il souriait. Son amant le prenait pour un meurtrièr ...

Et cela le détruisait doucement.

Invité

"Même si c'est un cadeau, porter une arme c'est plus dangereux que sécurisant tu sais. Bon allez on oublit tout.
Je ne t'en veux pas pour ton travail d'espion. Tu dois certainement le faire pour quelques bonnes raisons. Ne sois pas déprimé.

Il ressera son étreinte en embrassant le creux de cou.

Pour le fait, ses années militaires revinrent en souvenir dans son esprit.
Il se revoyait avec des armes de poing à la main, prêt à tirer sur des cibles dans un camp d'entrainement.

Il ne voulait pas que Yoann utilise une arme même si c'était un héritage familial.
En porter une signifiait beaucoup de choses.

Et des choses qui ne correspondait pas à Yoann, loin de là.

Invité

Yoann se serrait contre son amant, souriant comme toujours. La fièvre était legerement passé, lui permettant ainsi de se reposer sur ses lauriers tranquillement.

Peut-être rechuterait-il, mais en tout cas, il était assez tard, et la Lune pointait le bout de son nez dehors. Alors, tout doucement, le jeune espion se leva, ouvirt la fenêtre, s'y appuya, et mira longuement le ciel.

Et c'était dans ses moment là qu'il n'y avait aucun moments pour décrire le jeune homme. Les reflest de l'astre de nuit se refletaient doucement sur lui, lui donnant cet air qu'il n'avait que rarement sur son visage.

Plus question d'air adulte ou pas. On aurait simplement dit un ange de lumière. Une lumière se dégagit de lui, et il se rapprocha de Yume, souriant comme jamais.

"Tu as vu ?
...
...
Le ciel est mangifique ce soir ..."

Cette situation avait comme quelque chose de sensiblement nostalgique, mais une nostalgie plaisente, avec le genre de sourire qu'on voulait qu'il se s'arrête jamais, ce qui était le cas présent.

"Il est aussi beau que toi ...
...
Rayonnant et serrein ..."

Invité

Yume vit son amant se relever pour aller s'accouder sur la fenêtre de l'infirmerie.
Ce dernier observait la lune naissante dans le tapis noir de la nuit.
Nulle chose n'était plus belle qu'elle en cet instant.

C'était ce que le professeur si disait souvent lors de ses expéditions militaires, lorsqu'il luttait contre la fatigue et l'épuisement.
Quarante kilomètres était quarante kilomètres.
Deux poses et douze de marches.

Le froid, la faim, l'abandon et cette éternelle fraternité.

Mais toujours cette superbe lune, indétrônable, présente et intouchable.
Cependant ce soir, elle semblait si proche.

Lorsque Yoann se retourna, l'homme put constater le radieux sourire qui embélissait son visage.

Il sourit à son tour à ses paroles et se leva le prenant dans ses bras pour aller vers la fenêtre.

Ses yeux grimpèrent vers le ciel et il soupira longuement, en fermant ses paupières.

"Oui.........le ciel est magnifique ce soir.......

Invité

Et toute cette douceur inspira Yoann. D'un voix cristaline, parfaite, il se mit à chanter, une chanson, en regardant Yume droit dans les yeux, signe que cette chanson était pour lui, et pour personne d'autre.

"Tu arrives,
Et tu me donnes envie de vivre,
Et moi qui hier encore,
Voulais me jeter dans le vide
Je m'éveille,
À la douceur d'un autre corps,
Et l'amour est un soleil,
Qui brille à nouveau sur mes jours
J'ai ouvert ma fenêtre
Pour laisser entrer le soleil
Pendant que tu dormais
À points fermés
J'ai fais du café noir
Pour voir si je ne rêvais pas
Je ne voulais pas y croire
Y croire encore une fois
L'amour est un soleil
Qui m'a souvent chauffé le cœur
Mais quand il brûle trop fort
Il me fait peur

Tu arrives,
Et tu me donnes envie de vivre,
Et moi qui hier encore,
Voulais me jeter dans le vide

Je m'éveille,
À la douceur d'un autre corps,
Et l'amour est un soleil,
Qui brille à nouveau sur mes jours
On va se faire un monde
Où on se prendra par la main
Toi tu me donneras
La force d'aller plus loin
L'amour est un soleil
Qui m'a souvent brûlé les ailes
Mais dis-moi qu'avec toi
Ça n'sera pas pareil

Tu arrives,
Et tu me donnes envie de vivre,
Et moi qui hier encore,
Voulais me jeter dans le vide
Je m'éveille,
À la douceur d'un autre corps,
Et l'amour est un soleil,
Qui brille à nouveau sur mes jours"

Sa voix cessa, alors qu'une larme roulait sur ses joues.

"Je t'aime ..."

Invité

Yume, une main autour de la taille de son amant, vit ses yeux se tourner vers lui, et sa bouche s'entrouvrir pour lui chanter une belle ballade.

Le professeur écouta sa belle voix. Comme si un ange avait prit possession de son corps.

Ses yeux s'affinèrent alors que toute la tendresse du monde s'affichait dans son regard.

Une main autour de son corps d'albatre, Yume laissa glisser les doigts de son autre main sur son visage.
Il caressa sa joue avec douceur, soulignant ses traits de visage et dégageant ses cheveux bruns.

Emerveillé, il se sentait si bien en cet instant. Rien ne l'arrêterait plus jamais.
Comme si son amour avait prit une puissance démentielle.

"Moi aussi je t'aime, murmura-t-il en souriant, la tête penchée en avant pour regarder son amant.

Invité

"De tout mon coeur ...
...
De toute mon âme ..."

De nouveau, Yoann leva les yeux au ciel, mirant les étoiles avec ses grands yeux bleux, ses yeux bleux qui rayonnaient de cette passion enfuie en lui qu'était celle du cosmos et de l'univers.

Mais bin sur, il en profitait pour se blottir contre Yume, le serrant tout contre lui, ses mains tout autour de ses hanches, s'grippant à lui comme un kolala en manque de bambous, ou comme un Yoann en manque d'affection occasionnelement.

Et tout à coup, Yoann s'éffondra à terre, complement terassé par la fièvre. Décidement, pas assez de sommeil ne reussissait pas à notre petit brun préféré. Son crâne était brûlant, et tout son corps était secoué de petits spasmes. Il fallait simplement qu'il dorme.

"Yume ..."

Invité

Yume sourit doucement, étirant encore et encore ses lèvres. Mais avec Yoann, cela était certainement devenue une chose incroyablement naturelle.

Il se sentit se coller contre lui. Le chatain se sentait fondre à son contact, amoureux comme il l'était de lui.
Sa douceur et sa sensualité.

Soudain son amant s'éffondra sur le sol, épuisé par la fièvre et son corps parcourut de spasmes nerveux.

Sans s'affoler il le rattrapa juste attend, alors que ce dernier sortait de l'emprise de ses bras comme une savonette.

Le prenant contre lui, il le souleva comme une princesse et lui murmura:

"Veux tu retourner dans notre chambre? Tu seras bien mieux installé que dans l'infirmerie.

Son regard était à la fois assurant, calme et tendre.
Le parfait mélange de bien être qu'il devait se garder de ne pas le perdre dans les situations d'urgences.

Invité

[ Je fais le post. ]